Fatma Ngom a été condamnée à deux mois de prison ferme et 50 000 de dommages et intérêts par le tribunal des flagrants délits de Dakar, ce jeudi 3 octobre. Cette masseuse a été trainée en justice par Ndèye Diop, sa colocataire dans un appartement situé aux Hlm Grand-Yoff. Cette dernière avait porté plainte contre elle pour vol et coups et blessures.
Les relations entre les deux dames se sont détériorées un soir de septembre dernier. De retour d’un voyage à Touba, Ndèye Diop constate la disparition de 230 000 sur les 450 000 francs Cfa qu’elle avait gardés dans sa chambre. Direct, ses soupçons vont vers sa colocataire, laissée seule dans l’appartement durant son séjour dans la Ville sainte.
Pour être fixée, elle sollicite les services d’une voyante établie à Touba. Cette dernière la conforte. Ndèye Diop interpelle directement la suspecte, qui passe aux aveux. «Elle a soutenu avoir volé l’argent pour prendre en charge les frais médicaux de son fils qu’elle a confié à sa mère. Elle poursuit en précisant avoir envoyé les sommes à celle-ci par Orange Money», narre Les Échos, qui évoque cette affaire dans son édition de ce vendredi.
Pour éviter une suite judiciaire, la masseuse s’engage à rembourser la somme due. «Mais c’était pour pouvoir semer la victime», décrypte le quotidien d’information. Qui poursuit son récit : «Entretemps, Fatma Ngom provoque la plaignante et finit par se bagarrer avec elle, [armée d']un pilon et [de] deux couteaux. Au cours de la bagarre, elle assène des coups de pilon au crâne et à l’épaule à son antagoniste.»
La mise en cause sera «maîtrisée puis conduite à la police avec l’aide d’un ami policier de Ndèye Diop». Face aux enquêteurs, souligne Les Échos, elle avoue une nouvelle fois avoir volé l’argent.
Mais à la barre, rapporte la même source, rebondissement. Fatma Ngom change de version. Elle assure n’avoir pas volé l’argent et que la bagarre a éclaté lorsque l’ami policier de sa colocataire a confisqué son téléphone portable. «Je l’ai frappée au dos à l’aide d’un pilon, admet-elle devant le tribunal. À son tour, elle m’a mordue au doigt. Son ami [policier] lui a prêté main forte. Il m’a sévèrement bastonnée.»
Pour une réparation du préjudice supposé, Ndèye Diop a réclamé 300 000 francs Cfa. Le procureur a requis trois mois ferme contre l’accusée, pour coups et blessures volontaires, et la relaxe pour le vol, considérant qu’il n’y avait pas suffisamment d’éléments pour étayer ce chef.
Prenant la balle au bond et soulevant des doutes sur l’authenticité du certificat médical de la partie civile versé au dossier, la défense a plaidé la disqualification des coups et blessures en violences et voie de fait. Niet du juge. Qui a déclaré Fatma Ngom coupable de coups et blessures et l’a condamnée à deux mois ferme et à verser 50 000 francs Cfa à sa colocataire au titre des dommages et intérêts. Petite consolation : la mise en cause a été relaxée pour l’accusation de vol.
Les relations entre les deux dames se sont détériorées un soir de septembre dernier. De retour d’un voyage à Touba, Ndèye Diop constate la disparition de 230 000 sur les 450 000 francs Cfa qu’elle avait gardés dans sa chambre. Direct, ses soupçons vont vers sa colocataire, laissée seule dans l’appartement durant son séjour dans la Ville sainte.
Pour être fixée, elle sollicite les services d’une voyante établie à Touba. Cette dernière la conforte. Ndèye Diop interpelle directement la suspecte, qui passe aux aveux. «Elle a soutenu avoir volé l’argent pour prendre en charge les frais médicaux de son fils qu’elle a confié à sa mère. Elle poursuit en précisant avoir envoyé les sommes à celle-ci par Orange Money», narre Les Échos, qui évoque cette affaire dans son édition de ce vendredi.
Pour éviter une suite judiciaire, la masseuse s’engage à rembourser la somme due. «Mais c’était pour pouvoir semer la victime», décrypte le quotidien d’information. Qui poursuit son récit : «Entretemps, Fatma Ngom provoque la plaignante et finit par se bagarrer avec elle, [armée d']un pilon et [de] deux couteaux. Au cours de la bagarre, elle assène des coups de pilon au crâne et à l’épaule à son antagoniste.»
La mise en cause sera «maîtrisée puis conduite à la police avec l’aide d’un ami policier de Ndèye Diop». Face aux enquêteurs, souligne Les Échos, elle avoue une nouvelle fois avoir volé l’argent.
Mais à la barre, rapporte la même source, rebondissement. Fatma Ngom change de version. Elle assure n’avoir pas volé l’argent et que la bagarre a éclaté lorsque l’ami policier de sa colocataire a confisqué son téléphone portable. «Je l’ai frappée au dos à l’aide d’un pilon, admet-elle devant le tribunal. À son tour, elle m’a mordue au doigt. Son ami [policier] lui a prêté main forte. Il m’a sévèrement bastonnée.»
Pour une réparation du préjudice supposé, Ndèye Diop a réclamé 300 000 francs Cfa. Le procureur a requis trois mois ferme contre l’accusée, pour coups et blessures volontaires, et la relaxe pour le vol, considérant qu’il n’y avait pas suffisamment d’éléments pour étayer ce chef.
Prenant la balle au bond et soulevant des doutes sur l’authenticité du certificat médical de la partie civile versé au dossier, la défense a plaidé la disqualification des coups et blessures en violences et voie de fait. Niet du juge. Qui a déclaré Fatma Ngom coupable de coups et blessures et l’a condamnée à deux mois ferme et à verser 50 000 francs Cfa à sa colocataire au titre des dommages et intérêts. Petite consolation : la mise en cause a été relaxée pour l’accusation de vol.
2 Commentaires
A t'elle remboursé ?
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Et elle doit la voler pour cela selon toi?
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Signalier
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En Octobre, 2024 (11:45 AM)Participer à la Discussion