Les travailleurs de la justice proches du secrétaire exécutif national, Aya Boun Malick Diop, ont décrété hier, mardi 20 mars, trois jours de grève pour réclamer la satisfaction de leurs points de revendications. Un mouvement d’humeur qui n’a pas été suivi à St-Louis où la section locale trouve que le mandat du bureau exécutif national est épuisé depuis le 30 mars 2017.
Le Syndicat des travailleurs de la justice (Sytjust), a démarré hier, mardi 20 mars, une grève de 72 heures. Aya Boun Malick Diop et ses collègues exigent des autorités étatiques l’adoption de cinq projets de décrets pour mettre en œuvre un certain nombre de réformes qui vont, à leur avis, prendre en charge les doléances et les revendications des travailleurs de la justice. Ils demandent notamment, l’amélioration de leur traitement salarial, l’allocation d’une indemnité de logement qu’ils réclament depuis 2013, l’augmentation de l’indemnité de participation à la judicature et l’octroi d’une prime d’incitation à la célérité.
Cette grève initiée par Aya Boun Malick Diop n’est pas suivie par tous les travailleurs de la justice dont ceux de St-Louis qui estiment qu’Aya Boun Malick Diop n’est plus habilité à porter la parole de leur syndicat car son mandat est épuisé depuis le 30 mars 2017. Aya Boun Malick Diop s’est cependant inscrit totalement en faux contre ceux qui soutiennent que son mandat est arrivé à terme. « Mon mandat n’est pas expiré. C’est un débat juridique. Il suffit de bien lire les statuts du Sytjust pour comprendre qu’il y a des instances qui décrètent la fin de mon mandat. Et ces instances ne l’ont pas encore fait. Nous sommes dans un milieu où les gens sont intelligents. Si le bureau est illégitime, les agents n’allaient pas adhérer à ce mouvement ».
Ismaïla Madior Fall s’engage à négocier
S’agissant des points de revendications des collègues d’Aya Boun Malick Diop, le Garde des sceaux, ministre de la Justice, Ismaïla Madior Fall, promet des discussions approfondies afin qu’une solution soit trouvée. « Ce n’est pas nouveau, nous avons eu conscience de la plateforme du Sytjust et nous sommes en discussion depuis deux semaines. Nous allons prolonger ces discussions. Je pense qu’à défaut de répondre à tous les points qui sont inscrits sur la plateforme, nous pourrons essayer d’en résoudre les plus importants et bientôt nous allons assurer la normalité », rassure-t-il.
Justice
1 Commentaires
Anonyme
En Mars, 2018 (20:37 PM)Participer à la Discussion