Dans le cadre de l’enquête sur la gestion des fonds destinés à la riposte à la Covid-19, objet d’un rapport de la Cour des comptes, le DAGE du ministère des Sports a été auditionné par la DIC, qui est chargée des investigations. Mamadou Ngom Niang a été invité à s’expliquer sur l’utilisation des 400 millions de francs CFA affectés à son département.
D’après Les Échos, les enquêteurs ont relevé plusieurs anomalies : prise en charge de dépenses non éligibles, paiement en espèces, écart entre montant enregistré et montant remis et fausses décharges.
Le journal rapporte que Mamadou Ngom Niang a admis avoir payé 205 millions en espèces contre simples décharges. Ce choix constitue une violation des règles de la Comptabilité publique (article 104). Les Échos informe que le DAGE du ministère des Sports s’est justifié en indiquant que son département ne dispose pas d’un compte de dépôt au Trésor public. Lequel aurait permis, comme l’impose l’orthodoxie en matière de Comptabilité publique, de payer les montants en question par virements bancaires ou postaux.
Autre problème relevé par la Cour des comptes et à propos duquel Mamadou Ngom Niang s’est expliqué face aux enquêteurs : la remise d’un montant de 140 millions de francs CFA à la Fédération sénégalaise de basket-ball (FSBB) alors que cette instance ne devait recevoir que 15 millions dans le cadre de la riposte à la Covid-19.
Le DAGE a déclaré qu’au départ il avait remis 190 millions au président de la FSBB, Me Babacar Ndiaye. Ce montant devait prendre en charge 85 millions que le Sénégal devait payer à la FIBA, sous peine de sanction, 6 millions de frais d’hôtel et une dette de 49 millions due à la fédé sénégalaise.
Mamadou Ngom Niang a déclaré qu’après avoir effectué les dépenses prévues, Me Babacar Ndiaye a restitué 50 millions au ministère des Sports.
Mais il y a pire. Selon Les Échos, de graves irrégularités ont été relevées sur certaines pièces comptables. Saër Seck, le président de la Ligue sénégalaise de football professionnel, et Gris Bordeaux, le président de l’Association des lutteurs en activité, par exemple, ont fait savoir aux enquêteurs que les signatures figurant au bas des décharges qu’on leur prête contre la remise des fonds destinés à leurs organisations respectives, ne sont pas les siennes. En clair, leurs signatures ont été falsifiées.
Le premier a reçu 100 millions de francs CFA qu’il a déposés dans le compte bancaire de la Ligue pro. Le second, lui, a reçu 10 millions pour ses pairs alors que la décharge qu’il aurait signée indique 15 millions. Le Fassois a juré n’avoir reçu que 10 millions.
Au regard de ces bizarreries, l’utilisation des fonds Covid par le ministère des Sports risque de faire tomber des têtes.
D’après Les Échos, les enquêteurs ont relevé plusieurs anomalies : prise en charge de dépenses non éligibles, paiement en espèces, écart entre montant enregistré et montant remis et fausses décharges.
Le journal rapporte que Mamadou Ngom Niang a admis avoir payé 205 millions en espèces contre simples décharges. Ce choix constitue une violation des règles de la Comptabilité publique (article 104). Les Échos informe que le DAGE du ministère des Sports s’est justifié en indiquant que son département ne dispose pas d’un compte de dépôt au Trésor public. Lequel aurait permis, comme l’impose l’orthodoxie en matière de Comptabilité publique, de payer les montants en question par virements bancaires ou postaux.
Autre problème relevé par la Cour des comptes et à propos duquel Mamadou Ngom Niang s’est expliqué face aux enquêteurs : la remise d’un montant de 140 millions de francs CFA à la Fédération sénégalaise de basket-ball (FSBB) alors que cette instance ne devait recevoir que 15 millions dans le cadre de la riposte à la Covid-19.
Le DAGE a déclaré qu’au départ il avait remis 190 millions au président de la FSBB, Me Babacar Ndiaye. Ce montant devait prendre en charge 85 millions que le Sénégal devait payer à la FIBA, sous peine de sanction, 6 millions de frais d’hôtel et une dette de 49 millions due à la fédé sénégalaise.
Mamadou Ngom Niang a déclaré qu’après avoir effectué les dépenses prévues, Me Babacar Ndiaye a restitué 50 millions au ministère des Sports.
Mais il y a pire. Selon Les Échos, de graves irrégularités ont été relevées sur certaines pièces comptables. Saër Seck, le président de la Ligue sénégalaise de football professionnel, et Gris Bordeaux, le président de l’Association des lutteurs en activité, par exemple, ont fait savoir aux enquêteurs que les signatures figurant au bas des décharges qu’on leur prête contre la remise des fonds destinés à leurs organisations respectives, ne sont pas les siennes. En clair, leurs signatures ont été falsifiées.
Le premier a reçu 100 millions de francs CFA qu’il a déposés dans le compte bancaire de la Ligue pro. Le second, lui, a reçu 10 millions pour ses pairs alors que la décharge qu’il aurait signée indique 15 millions. Le Fassois a juré n’avoir reçu que 10 millions.
Au regard de ces bizarreries, l’utilisation des fonds Covid par le ministère des Sports risque de faire tomber des têtes.
14 Commentaires
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En Avril, 2023 (12:55 PM)Mamadou Diop
En Avril, 2023 (13:00 PM)Diaspora
En Avril, 2023 (13:01 PM)Nitou pastef diouba diwoule
Au passage, où sont passés les 29 milliards de Mbaye Prodac ?
C'est humiliant pour les chrétiens.
Dakar
En Avril, 2023 (13:37 PM)A suivre...
Am
En Avril, 2023 (17:28 PM)Participer à la Discussion