Plus de magistrates dans la Magistrature. Cette plaidoirie a été faite par l’Association des Femmes magistrates du Sénégal. Elle demande donc, une augmentation des femmes dans cette corporation forte de 539 magistrats dont 101 femmes. C’est ce qui avait conduit l’Association à organiser l’encadrement des candidates sélectionnées sur la base d’un appel à candidature.
"Nous voulons contribuer à une plus grande représentativité des femmes dans la Magistrature et faire rayonner le leadership féminin. Des professeurs d’université ont assuré l’encadrement des étudiants en alliant la théorie à la pratique. Sur une centaine de candidats, 16 ont d’abord été retenus pour passer les épreuves orales. Finalement six candidats dont trois filles et trois garçons ont réussi au concours", explique Marie Odile Thiakane Ndiaye, Présidente de l'Association des Femmes Magistrates du Sénégal, au cours de leur assemblée générale ordinaire.
Ces magistrates parviennent à remplir leurs charges professionnelles et à assumer leurs tâches au sein de leur ménage notamment l’éducation de leurs enfants. « Nous prenons des audiences jusqu'à des heures très tardives, 2h, 3h, 4h du matin. Nous sommes des femmes. Nous avons des enfants et des bébés. Il est arrivé à des femmes de suspendre l'audience pour aller allaiter », confie Marie Odile Thiakane Ndiaye.
Outre la féminisation de la magistrature, l’Association veut participer à des rencontres internationales. Après leur participation à la biennale de l’Association Internationale des Femmes Juges qui s’est tenue à Marrakech, le 08 mai 2023, elles veulent affirmer leur leadership. L’autre préoccupation, c’est la formation continue des femmes magistrates. Elle se donne à fond dans la formation des candidates pour la magistrature
" Il y a déjà la qualité. Mais il faut toujours mieux faire. On ne finit jamais d'apprendre surtout dans la magistrature où chaque jour il y a de nouveaux textes. Aussi, nous voulons prendre le leadership. Cette participation à la biennale nous a permis de nouer plusieurs contacts qui nous ont facilité l’affiliation de notre association, le 21 juin 2023, au Réseau International des Femmes Juges", a indiqué Marie Odile Thiakane Ndiaye.
Inciter les filles à embrasser la magistrature
L’Association déroule des activités destinées à pousser les filles à faire des études menant à la magistrature et à lutter contre la déperdition scolaire. C’est dans ce qu’elle est allée à la rencontre des collégiennes, le 30 septembre 2023, dans la commune de Keur Baka, dans le département de Kaolack.
"Dame justice, hier à l’apparence si froide est devenue une mère, une sœur dont l’étreinte chaleureuse embrasse toutes les composantes de la nation sénégalaise. Bien que ce bilan soit encourageant pour une association si jeune, il reste beaucoup à faire. En termes de perspectives, l’AFMS insistera sur la formation continue de ses membres. Elle s’ouvrira au monde scolaire pour le maintien des filles à l’école et susciter l’intérêt de celle-ci aux métiers du droit", a plaidé la magistrate.
"Nous voulons contribuer à une plus grande représentativité des femmes dans la Magistrature et faire rayonner le leadership féminin. Des professeurs d’université ont assuré l’encadrement des étudiants en alliant la théorie à la pratique. Sur une centaine de candidats, 16 ont d’abord été retenus pour passer les épreuves orales. Finalement six candidats dont trois filles et trois garçons ont réussi au concours", explique Marie Odile Thiakane Ndiaye, Présidente de l'Association des Femmes Magistrates du Sénégal, au cours de leur assemblée générale ordinaire.
Ces magistrates parviennent à remplir leurs charges professionnelles et à assumer leurs tâches au sein de leur ménage notamment l’éducation de leurs enfants. « Nous prenons des audiences jusqu'à des heures très tardives, 2h, 3h, 4h du matin. Nous sommes des femmes. Nous avons des enfants et des bébés. Il est arrivé à des femmes de suspendre l'audience pour aller allaiter », confie Marie Odile Thiakane Ndiaye.
Outre la féminisation de la magistrature, l’Association veut participer à des rencontres internationales. Après leur participation à la biennale de l’Association Internationale des Femmes Juges qui s’est tenue à Marrakech, le 08 mai 2023, elles veulent affirmer leur leadership. L’autre préoccupation, c’est la formation continue des femmes magistrates. Elle se donne à fond dans la formation des candidates pour la magistrature
" Il y a déjà la qualité. Mais il faut toujours mieux faire. On ne finit jamais d'apprendre surtout dans la magistrature où chaque jour il y a de nouveaux textes. Aussi, nous voulons prendre le leadership. Cette participation à la biennale nous a permis de nouer plusieurs contacts qui nous ont facilité l’affiliation de notre association, le 21 juin 2023, au Réseau International des Femmes Juges", a indiqué Marie Odile Thiakane Ndiaye.
Inciter les filles à embrasser la magistrature
L’Association déroule des activités destinées à pousser les filles à faire des études menant à la magistrature et à lutter contre la déperdition scolaire. C’est dans ce qu’elle est allée à la rencontre des collégiennes, le 30 septembre 2023, dans la commune de Keur Baka, dans le département de Kaolack.
"Dame justice, hier à l’apparence si froide est devenue une mère, une sœur dont l’étreinte chaleureuse embrasse toutes les composantes de la nation sénégalaise. Bien que ce bilan soit encourageant pour une association si jeune, il reste beaucoup à faire. En termes de perspectives, l’AFMS insistera sur la formation continue de ses membres. Elle s’ouvrira au monde scolaire pour le maintien des filles à l’école et susciter l’intérêt de celle-ci aux métiers du droit", a plaidé la magistrate.
5 Commentaires
Sénégalais
En Janvier, 2024 (09:36 AM)Le Sage
En Janvier, 2024 (11:34 AM)Donc Arrêtez Chères dames.
Vous devriez plutôt sensibiliser les jeunes filles à beaucoup travailler dans les études pour réussir au concour d'entrée.
Si l'état serait tenté de suivre ces genres de plaidoirie alors le corps de la magistrature serait mis à un niveau très bas.
Donc cheres 101 magistrates travaillez dures et soyez des modèles pour vos jeunes filles afin de les inciter à devenir en retour des magistrates.
Le Sage a parlé.
Le Sage
En Janvier, 2024 (11:34 AM)Donc Arrêtez Chères dames.
Vous devriez plutôt sensibiliser les jeunes filles à beaucoup travailler dans les études pour réussir au concour d'entrée.
Si l'état serait tenté de suivre ces genres de plaidoirie alors le corps de la magistrature serait mis à un niveau très bas.
Donc cheres 101 magistrates travaillez dures et soyez des modèles pour vos jeunes filles afin de les inciter à devenir en retour des magistrates.
Le Sage a parlé.
Ibnou
En Janvier, 2024 (13:41 PM)Le plus grave c'est qu'on désigne des professeurs d'universités pour les corrections et les entretiens pour le recrutement du CFJ. Je ne crois pas que celles qui participent à cette activité soient objectives.
Cherchons les meilleurs sénégalais, chères dames, ne soyez pas sexistes, fanatiques-féministes. C'est vraiment triste que vous réfléchissez en ces termes discriminatoires.
Participer à la Discussion