«Elle a eu une hausse de tension (hypertension artérielle), mais elle était déjà prête pour venir. Elle n’a pas aimé voir son mari cueillir de force de manière brutale à 6 h du matin. Elle est sous le choc», confie son avocat dans le quotidien L’Observateur.
Justice
Fatime Habre victime d’hypertension artérielle : «Elle est sous le choc» (avocat)
Son absence hier à l’audience du procès de son mari, Hissène Habre, est expliquée par l’avocat Ibrahima Diawara selon qui Fatime Raymone Habre, qui a été de tous les combats, ne pouvait supporter l’humiliation de son mari cueilli de force et traîné à la barre.
31 Commentaires
Modou2
En Juillet, 2015 (10:27 AM)l'occident s'il a une responsabilité c'est d'avoir soutenu ce monstre en cela il répondra devant l'histoire.
Mais nous devons penser aux victimes de Habré. Merci Maky et le Sénégal.
Anonymes
En Juillet, 2015 (10:31 AM)Azog
En Juillet, 2015 (10:44 AM)Faxapenda
En Juillet, 2015 (10:45 AM)Habre etait un homme charismatique et tres aime des jeunesses Africaines l on se souvient apres la mort du Derddei de ses demeles avec Goukouni et aussi de l enlevement de l ethnologue Francaise Francoise claustre qui a dure tres longtemps jusqu a sa prise du pouvoir , Mais malgre cette sympathie force est de reconnaitre qu il n a jamais ete un enfant de coeur c est un homme tres dur cela d ailleurs a fait sa reputation Sekou Toure que j aime bien pour le role historique qu il a joue pour l emancipation de l Afrique aurait peut etre pu vivre la meme c chose que Haabre devant un TRIBUNAL comme celui qui juge habre bref Ce qui en realite motive mon intervention c est sa femme celle de haabre qui verifie l adage derriere un grand homme il y a une grande femme et sincerement j ai mal pour elle voila une femme digne et attachee a son epoux c est aussi une reponse aux gens qui s etonnent qu une epouse de chef d etat soit influente envers son mari
Anonyme
En Juillet, 2015 (10:51 AM)Anonyme
En Juillet, 2015 (10:54 AM)Anonyme
En Juillet, 2015 (11:07 AM)Alerte
En Juillet, 2015 (11:09 AM)Njilé
En Juillet, 2015 (11:21 AM)Anonyme
En Juillet, 2015 (11:30 AM)Anonyme
En Juillet, 2015 (11:38 AM)Le même conseil est donné à toutes nos femmes hyper-stressées en permanence, acheter des boites de dragées fleurs de Bach, les dames françaises connaissement le secret de cette thérapetie naturelle.
Anonyme
En Juillet, 2015 (11:52 AM)Anonyme
En Juillet, 2015 (12:07 PM)Anonyme
En Juillet, 2015 (12:20 PM)Fekke
En Juillet, 2015 (12:28 PM)Anonyme
En Juillet, 2015 (12:37 PM)Anonyme
En Juillet, 2015 (12:42 PM)Bothiof
En Juillet, 2015 (12:45 PM)Déclarations du député Ngarlejy Yoronga à Cape Town (Afrique du Sud) en mars 2009.
Monsieur le Président, Mesdames, Mesdemoiselles et Messieurs les Participants,
Si Idriss Déby Itno n’avait pas ourdi un coup d’Etat militaire en République Centrafricaine (RCA) et s’il n’avait pas créé des rebellions du Darfour soudanais (Mls, Mje et Mnrd) sur le dos du régime soudanais, il y n’aurait certainement pas les inculpations du Président Oumar Al Béchir du Soudan et du Sénateur Jean-Pierre Bemba de la République Démocratique du Congo (RDC) par la Cour Pénale Internationale
Sans plus tarder, il y a lieu de vous rappeler qu’Idriss Déby Itno est l’auteur principal des massacres massifs des populations civiles sous le régime d’Hussein Habré ainsi que sous le sien propre. Rappelez-vous que le Tribunal de Dakar (Sénégal) n’a ainsi reconnu Hussein Habré que comme complice. Ce qui suppose qu’il y a un principal auteur. Il s’agit ici d’Idriss Déby Itno.
Idriss Déby sous le régime d’Hussein Habré (1979-1989) [1]
Après avoir procédé aux massacres de masse des populations civiles au Tchad sous le régime d’Hussein Habré en tant que Commandant en Chef des Forces Armées Tchadiennes de 1979 à 1990, Idriss Déby Itno et Hassan Djamous ont tenté de renverser Hussein Habré en avril 1989. Cette tentative de coup d’Etat ayant échoué par la faute d’ Idriss Déby originaire en partie du Darfour soudanais et Hassane Djamouss ayant des affinités tribales au Soudan se sont réfugiés au Soudan d’où ils ont organisé la rébellion armée. Grâce à l’aide massive du Président Oumar El Béchir du Soudan ; Idriss Déby Itno est arrivé au pouvoir à
N’Djaména en éliminant au passage Hassan Djamouss
Idriss Déby Itno sous sa propre administration (1990 à nos jours) [2]
C’est ainsi qu’Idriss Déby Itno a conquis le pouvoir à N’Djaména, le 1er décembre 1990, en chassant Hussein Habré. Il créera une commission d’enquêtes sur ses propres crimes perpétrés sous le régime d’Hussein Habré. Seuls les fosses communes préalablement choisies par lui-même sont visitées par ladite commission. Par conséquent, le travail effectué par cette commission a le goût d’inachevé. C’est ainsi que les régions de l’est du Tchad à laquelle il est originaire, du nord, du centre et de N’Djaména sont explorées à des fins de propagande de politique internationale pour se laver la conscience tandis que les autres régions où il a particulièrement sévi avec une violence inhumaine ne l’ont pas été ou presque (viols des femmes, des gamines, et des vieillardes, des femmes enceintes égorgées et les bébés qu’elles portent sont extraits et publiquement égorgés à leur tour, des sexes des hommes coupés et bourrés dans leur bouche, des seins des femmes coupés et enfoncés dans leur bouche, des villages et églises entièrement effacés de la carte du Tchad pour en faire des exemples afin de dissuader toutes velléités de contestations contre le régime dont il est le rempart etc.
Donc, la commission créée par Idriss Déby pour le besoin de sa propre cause a effectué naturellement un travail inachevé, je dirais un travail orienté préalablement par lui. Sous sa propre administration en tant que chef de l’Etat de 1990 à nos jours, il est également coupable des pires crimes tant au Tchad que dans la sous région. A propos du Darfour soudanais [3] : Si Idriss Déby Itno n’avait pas conspiré contre Oumar El Béchir du Soudan par la création des rébellions du Darfour soudanais, ce dernier ne serait pas sous le coup du mandat d’arrêt internationale de la Cour Pénale Internationale. La communauté internationale est manipulée par Idriss Déby Itno par des propagandes mensongères. Comment Idriss Déby Itno en est-il arrivé à créer, de toutes pièces, les rébellions du Darfour soudanais?
Quand, le 1er avril 1989, une tentative de coup d’Etat contre le régime de M. Hissein Habré a échoué, Idriss Déby et Hassane Djamouss ont décidé de fuir vers le Darfour soudanais dont le père de M. Idriss Déby est originaire. M. Idriss Déby lui-même y était d’ailleurs né et y a vécu jusqu’à l’âge de sept ans avant de mettre les pieds, pour la première fois, au Tchad. En effet, c’est à partir de ce Darfour soudanais que MM. Hassane Djamouss et Idriss Déby avaient organisé la rébellion armée qui emmena celui-ci au pouvoir, le 1er décembre 1990. Blessé par une balle amie tirée dans des conditions troubles, capturé par les hommes d’Hissein Habré, ramené à N’Djaména, Hassane Djamouss est torturé avant d’être abattu dans sa cellule, le 1er décembre 1990, jour où Hissein Habré a pris la fuite devant les hommes d’Idriss Déby Itno assistés dans cette marche victorieuse par les militaires soudanais mis à sa disposition par le Président Oumar El Béchir et par les mercenaires de Bob Denard venus de Moroni et financés par la société française ELF. En succédant à Hassan Djamouss à la tête de la rébellion en 1989-1990, faut-il rappeler qu’Idriss Déby Itno avait eu des aides massives en armements et surtout en hommes de la part de M. Oumar Al Béchir, Président du Soudan. Comme on l’a vu, ce dernier a mis à sa disposition des militaires réguliers de l’armée soudanaise tels M. Minawi, devenu aujourd’hui président du MLS, Dr Khalil, aujourd’hui, président du MJE etc.
C’est ainsi qu’Idriss Déby a conquis le pouvoir, le 1er décembre 1990, à N’Djaména. La suite est connue : Hassane Djamouss est trouvé mort dans sa geôle. Idriss Déby Itno s’est autoproclamé Président du Tchad. A cette occasion, il a déclaré : « Je ne vous apporte ni or ni argent, mais la liberté et la démocratie... ». Cette liberté et cette démocratie seront chèrement payées par le sang des Tchadiens jusqu’à nos jours. Le palme d’or de sang lui est décerné par M. Ngarlejy Yorongar dans son livre intitulé consacré au Tchad, le Procès d’Idriss Déby, témoignage à charge, Editions l’Harmattan, septembre 2003. Ce livre qui n’est autre que la déposition de l’auteur devant le Tribunal de la grande instance de Paris est validé par cette instance judiciaire française dans un procès intenté par Idriss Déby Itno contre feu François-Xavier Verschave, auteur de Noir silence, qui arrêtera la Françafrique, Editions Les Arènes, 2000, procès qu’il a perdu en première instance comme en appel. Tous les militaires soudanais qui ont amené M. Idriss Déby étaient intégrés dans l’armée tchadienne, dans les services de sécurité et les éléments civils dans la haute administration du Tchad jusqu’au jour où les Américains ont poussé la rébellion de John Garang du sud soudanais vers un règlement pacifique de la guerre qui fait également beaucoup de victimes comme au Tchad.
Voyant que la paix au sud Soudan avec M. John Garang allait permettre aux populations chrétiennes du sud soudanais de profiter de la manne pétrolière qui vient de jaillir des entrailles du sol soudanais, Idriss Déby a mué les soldats soudanais mis à sa disposition par le Président Al Béchir en rebelles contre ce dernier. Il va les former, entraîner et armer grâce aux 25 millions de bonus pétrolier que lui a consenti, en 2000, le consortium avec l’accord de la Banque Mondiale pour tester sa capacité de gestion des revenus pétroliers, et ce, avant que ne coule le pétrole tchadien dans les pipelines Tchad-Cameroun.
Faut-il noter que la raison essentielle de l’implication de la Banque Mondiale dans le projet pétrolier tchadien est de faire de la gestion de ces mannes pétrolières, un projet-test de la lutte contre la pauvreté. Mais, sous les propres yeux et à la barbe de celle-ci, Idriss Déby a détourné, sans gêne, ce bonus pétrolier pour acheter des armes, des munitions, véhicules etc. en Ukraine pour équiper les rébellions du Darfour dont il lancera les premières opérations sur le terrain à partir du 1er décembre 2003. En effet, sous prétexte de fêter l’anniversaire de sa prise de pouvoir à Tiné-Tchad qui est séparé par Tiné-Soudan par un Wadi (fleuve intermittent), Idriss Déby Itno a réuni les chefs traditionnels du Darfour soudanais et tchadiens pour leur demander leur soutien pour parvenir à ses fins dans l’intérêt de toute la région du Darfour sans frontière. A l’issu de cette fête, il se retira de Tiné-Tchad à Abéché pour lancer les premières opérations militaires des rébellions du Darfour soudanais qu’il a patiemment mises sur pied. Une fois les armes et matériels de guerre achetés en Ukraine avec l’argent du bonus pétrolier par MM. Ismaël Shaïbo, directeur actuel de la police politique et Adouma, son homme lige sont stockés en territoire soudanais à l’abri des yeux indiscrets. A la suite d’une demande d’extradition formulée contre des responsables des rébellions du Darfour soudanais par Oumar Al Béchir, M. Adouma sera arrêté, torturé (sa langue sectionnée afin qu’il ne fasse des révélations), jugé, condamné de manière expéditive et exécuté. Alors que Oumar Al Béchir a demandé l’extradition d’une douzaine de soudanais qui ont trempé dans la création du MJE et du MLS, Idriss Déby Itno l’endort en lui offrant Adouma sur un plateau d’argent.
Nous vous rappelons à toutes fins utiles que ces militaires soudanais venus dans la soute d’Idriss Déby Itno ont, au Tchad, commis de décembre 1990 à octobre 2003, les pires génocides, crimes contre l’humanité, crimes de guerre, barbaries des plus inimaginables4. Comme un pompier pyromane, Idriss Déby qui allait être emporté par sa sordide stratégie se pose en victime alors que c’est lui qui :
- créa les Djandjawide du Darfour soudanais d’abord pour commettre des pires barbaries dans cette partie du pays d’Oumar Al Béchir pour ensuite les imputer aux milices de ce dernier
- inventa, dans l’est du Tchad les Toroboro (Djandjawide version tchadienne) dans le seul dessein de faire massacrer les populations civiles tchadiennes habitant le long de la frontière entre les deux pays pour faire croire à la communauté internationale que ce sont des Jandjawid soudanais qui traversent la frontière pour commettre ces crimes gratuits au Tchad
- remplit les camps des réfugiés soudanais par les Tchadiens pour faire croire à la communauté internationale qu’il s’agit bel et bien des réfugiés soudanais alors que ces derniers ne représentent que 1% des réfugiés tchadiens transformés en réfugiés soudanais,
- recruta les enfants soldats dans ces camps de réfugiés aussi bien pour son armée que pour le compte des rébellions du Darfour soudanais etc.
Le système des Nations-Unies, les pays qui incarnent la communauté internationale au Tchad, les humanitaires sont parfaitement au courant de ces pratiques révoltantes.
Force est de relever que les rebelles soudanais :
- suppléent l’armée nationale tchadienne ;
- déambulent dans les villes comme Abéché, Biltine, Adré, Goz-Beida, Tissi, Am-Timane, Mongo, N’Djaména etc. au vu et au su de tout le monde ;
- font la guerre contre les rebellions tchadiennes en lieu et place de l’armée nationale tchadienne qui n’existe que de nom ;
- assurent la sécurité personnelle d’Idriss Déby itno à N’Djaména au vu et au su des représentants de la communauté internationale etc.
C’est depuis le 16 septembre 1963 à Fort-Lamy devenu N’Djaména que les premiers coups de feu ont été tirés au Tchad par des ressortissants tchadiens originaires du nord du pays pour revendiquer des postes de responsabilités politiques. Deux ans plus tard, le 22 juin 1966, une rébellion armée dénommée, le Front de libération nationale du Tchad (Frolinat) est créée à Nyala au Soudan. Depuis lors, le Tchad est devenu le centre africain d’expérimentation des revendications politiques par les armes à partir du Soudan (MM. Hussein Habré, Idriss Déby etc.) et le champion d’Afrique noire francophone des guerres civiles, d’interventions étrangères, des moult négociations et signatures d’accords sectoriels de paix, négociations et accords qui n’ont jamais mis fin à ces interminables guerres fratricides jusqu’à date soit quarante neuf (49) ans durant. La communauté internationale incarnée par les Nations-Unies s’était employée à mettre autour de la même table, les belligérants de Sierra-Leone et du Libéria en vue de régler, par la voie pacifique, les conflits meurtriers et sanglants qui sévissent dans ces deux pays.
Oui, la même communauté internationale avait tenté le règlement pacifique du conflit congolais (RDC) par un dialogue inclusif regroupant autour d’une même table, les rebellions armées et l’ensemble des partis politiques de l’opposition démocratique, règlement pacifique ayant abouti à un accord générateur de la paix et à des élections démocratiques et transparentes.
Oui, la même communauté internationale a tenté de mettre les belligérants soudanais (tous les rebelles sans exclusive et le gouvernement) autour d’une seule et même table à Abuja (Nigeria) en vue de parvenir à un accord de paix global du conflit sanglant du Darfour. Mais, s’agissant du Tchad, pourquoi, cette même communauté internationale interdit tout dialogue avec les rebelles tchadiens en vue d’un règlement du conflit tchadien qui fait tant de victimes et qui n’a que trop duré ?
Pourquoi deux poids deux mesures pour le règlement des guerres civiles de même nature ? Pourquoi la communauté internationale refuse-t-elle aux Tchadiens ce qu’elle accorde aux ressortissants d’autres pays?
Auteur des trafics divers avérés comme ceux de Noriega, l’ancien Président du Panama qui moisit présentement en prison aux Etats-Unis, Idriss Déby Itno s’en sort à bon compte alors qu’il est coupable notamment de :
- 100 kg de drogues saisis à l’aéroport international de Düsseldorf (Allemagne) sur son dealer et conseiller spécial, M. Djamal Aganaye, qui moisit présentement en prison en Allemagne (20 ans de prison ferme) ;
- l’équivalent de 2 milliards FF en fausse monnaie de l’Etat de Bahreïn saisis, en juillet 1998, à l’aéroport Charles De Gaulle de Paris (France) sur ses complices, à savoir, son conseiller spécial, M Hassane Fadoul Kittir et ses amis chargés de sales besognes à savoir Idriss Outman, Directeur général de la banque de Développement du Tchad (depuis décrété Député de la République par son mentor) et Pédro Lazare, homme d’affaires et porte-valises qui, après quelques jours au commissariat seront libérés sans procès par les hautes autorités françaises pour raison d’Etat ;
- plusieurs dizaines de milliards de faux FCFA à Abidjan (Côte d’Ivoire), à Lomé (Togo), au Nigeria etc. ;
- pierres précieuses lors de ses interventions militaires auprès de l’armée de Mubutu au Zaïre puis auprès de celle de Kabila en République Démocratique du Congo ;
- diamants et autres en RCA lors de ses interventions militaires en RCA ;
- divers faux monnayages à travers le monde notamment au Liberia ;
- l’enrôlement des mercenaires (Togo, Rwanda, Irak de Saddam Hussein etc.).
Le problème posé ici est celui de l’équité et de la justice. Si le Président Oumar Al Béchir doit répondre de ses actes dans le Darfour, Idriss Déby Itno doit répondre également des siens. Autrement dit, cette justice à deux vitesses encourage l’impunité et anéantit du coup l’espoir que la création de a Cour pénale Internationale a suscité en Afrique, terre de prédilection des impunités. C’est pourquoi, il est souhaitable que la vérité des faits et gestes d’Idriss Déby soit sue afin que la communauté internationale soit objective dans ses analyses, ses décisions lors qu’il s’agit de ce drame qui se joue au Darfour soudanais et tchadien.
S’il n’y avait pas de coup d’Etat militaire perpétré par Idriss Déby contre Ange Félix Patassé en République Centrafricaine, il n’y aurait pas l’inculpation de Jean-Pierre Bemba, sénateur de la République Démocratique du Congo par la Cour Pénale Internationale (CPI). Si Jean-Pierre Bemba est intervenu en RCA, c’est parce qu’Idriss Déby Itno utilisait sa propre armée régulière pour tenter de renverser le régime d’Ange Félix Patassé de la RCA.
Exfiltré par l’armée tchadienne qui se trouvait à Bangui dans le cadre de l’accord de paix en RCA parrainé par les chefs d’Etat de la Communauté Economique et Monétaire de l’Afrique Centrale (CEMAC), le Général Bozizé est installé par Idriss Déby à Sarh, à la frontière du Tchad et de la RCA. Il mettra à sa disposition des militaires de l’armée régulière tchadienne pour la conquête du pouvoir à Bangui. Voyant le danger venir, le Président Ange Félix Patassé demanda à Jean-Pierre Bemba d’intervenir à ses côtés pour sauver son régime. C’est ainsi que celui-ci est intervenu en RCA avec l’appui aérien de l’armée libyenne. Si Idriss Déby n’intervenait pas en RCA, M. Jean-Pierre Bemba serait resté dans sa RDC natale. Aussi, faut-il le rappeler, les militaires tchadiens se sont comportés exactement sinon pire en RCA que ceux de Jean-Pierre Bemba. Il suffit d’une enquête indépendante pour vérifier le bien fondé de cette allégation. Pourquoi deux poids deux mesures ?
Pourquoi, Oumar Al Béchir du Soudan qui a été épinglé comme Idriss Déby dans le même rapport des experts indépendants diligenté par le Conseil de Sécurité a-t-il été inculpé par la cour Pénale Internationale et pourquoi pas Idriss Déby ? Pourquoi avoir cédé au puissant lobbying d’Idriss Déby Itno en expurgeant purement et simplement son cas de ce rapport accablant pour permettre l’inculpation de Oumar Béchir seul ? Pourquoi, la Cour Pénale Internationale inculpe-t-elle Thomas Lubanga alors qu’Idriss Déby recrute également des enfants soldats aussi bien pour sa propre armée que pour les rébellions du Darfour ? Pourquoi, la Cour Pénale Internationale inculpe-t-elle Jean-Pierre Bemba pour génocides, crimes contre l’humanité et crimes de guerre perpétrés par ses hommes en République Centrafricaine (RCA) et pourquoi pas Idriss Déby dont les militaires commettent les mêmes sinon les pires crimes dans ce pays ? Pourquoi Charles Taylor et pourquoi pas Idriss Déby ? Pourquoi MM. Thomas Lubanga Dyilo, Katanga, Ngudjolo et Bosco Ntaganda et pourquoi pas Idriss Déby ? Pourquoi les Ministres d’Oumar El Béchir et pourquoi pas les responsables des Toroboro (Djendjawide) d’Idriss Déby qui ont perpétré ces mêmes crimes au Tchad ainsi qu’au Soudan ? [4] . Pourquoi alors deux poids deux mesures ?
Monsieur le Président, Mesdames, Mesdemoiselles et Messieurs les Participants,
Au risque de décevoir les Africains et singulièrement les Tchadiens, la Cour Pénale internationale (CPI) dont la création est saluée, applaudie et considérée comme étant le seul moyen de lutter efficacement contre l’impunité en Afrique ne peut pas juger Jean-Pierre Bemba pour des crimes contre l’humanité, crimes de guerre et viols massifs des femmes commis par ses militaires en RCA sans juger Idriss Déby pour les mêmes crimes qu’il a également commis dans ce même pays.
Elle ne peut pas non plus juger Oumar El Béchir et ses Ministres à savoir Ahmed Haroun de l’Intérieur et Ali Kosheib responsable des Djendjawid soudanais pour les cinquante et un chefs d’accusation retenus contre eux sans juger Idriss Déby, ses complices, ses protégés en l’occurrence les rebelles soudanais et les pourvoyeurs de fonds et d’armes qui lui ont permis de commettre les mêmes crimes aussi bien au Soudan qu’au Tchad. De même, la CPI ne peut pas juger Thomas Lubanga, Ngudjolo et Bosco Ntaganda, Joseph Kony, leader de l’armée de la Résistance du Seigneur (LRA) et ses quatre lieutenants (Vincent Otti, Raka Lukwiya, Okot Odhimbo Dominic Ongwen) inculpés de crimes contre l’humanité, crimes de guerre, meurtres, enlèvements et enrôlement d’enfants soldats, viols, esclavage, tortures etc. sans juger Idriss Déby Itno pour les mêmes crimes qu’il a commis lui aussi au Tchad et au Soudan. Enfin, le Tribunal de sénégalais initié par l’Union Africaine ne peut pas juger Hissein Habré le complice d’Idriss Déby sans juger l’auteur principal en la personne d’Idriss Déby Itno.
Idriss Déby, un « criminel invétéré » doublé de « gourou » sans pitié [5]
Non seulement Idriss Déby émascule ses victimes, coupe les seins des femmes, fait éventrer les femmes enceintes pour ensuite en extraire d’elles des bébés qu’il fait égorger etc., mais il torture personnellement ses adversaires politiques,. Pour preuves, ce cas atypique pour illustrer mon propos.
Voilà résumée la vraie nature d’Idriss Déby, chef de l’Etat du Tchad. Chacun de vous peut avoir les forces détails dans les livres de Ngarlejy Yorongar et de François-Xavier Verschave etc. [6] L’impunité est née de l’absence de l’équité et du défaut de la justice en Afrique. Pour corriger cette tare, la Cour pénale Internationale appelée de tous nos vœux doit prendre les taureaux comme Idriss Déby Itno par les cornes quels qu’ils soient et quelle que soit la puissance de leur lobbies. Je vous remercie de votre bienveillante attention.
Anonyme
En Juillet, 2015 (13:39 PM)Anonyme
En Juillet, 2015 (14:10 PM)Dior Oye London
En Juillet, 2015 (14:19 PM)Comme le dit le comedien, Cette affaire ne nous regarde pas wassalam
Leregard
En Juillet, 2015 (15:51 PM)Pourquoi ces ONG européennes ne s'interessent-elles pas au Président Bush, l'ex-premier minsitre britanqiue Tony Blaire, et à bien d'autres qui ont menti et détruit l'IRAK causant des milliers de morts, de même en Afganistan et ailleurs, et tout près, alors que les braises sont encore fumantes, le président SARKOZY en Lybie (le pays complètement détruit, de nombreuse personnes tuées, le chao isntallé; Tout cela pour des raisons avouables. Tout cela comparé à ce qui est reproché au Président Habré, fait de lui un saint, puisqu'il défendait, face aux puissances extérieures avec des complicités intérieurs, l'indépendance du Tchad. Quelle lutte d'indépendance a été sans domages collatéraux (Algérie, Vietnam, Afrique du Sud, Angola, Mozambique, etc.). Les africains devaient faire preuvre de plus d'indépendance d'esprit et reconnaître qu'aucune nation ne s'est construite sans douleur. Il faut voir si ces douleurs causées au peuple, s'expliquent (ici le Président Habré devait faire face aux ennemis intérieurs et extérieurs souvent avec le soutien de tchadiens et autres africains qui s'appuyaient sur des pays voisins notamment). Ces ONG viennent de pays qui ont causé d'enormes tords à 'Afrique pendant l'esclavage, la colonisation et même après les indépendances jusqu'à nos jours (assassinat de grands leaders africains, SANKARA, LOUMOUMBA, etc.). Elles devraient balayer d'abord devant leurs portes. Je ne dénie pas que le peuple tchadien ait souffert. Mais, imputer tous les tords au Présidnet Habré, sans faire la part des choses, c'est pour moi, refuser la justice, faire preuve de myopie intellectuelle ou de jugement sélectif à dessein, capituler devant les dictats des institutions européennes qui devraient faire le ménage dans leur propre pays et dédouaner l'Afrique en trainant leurs dirigeants coupables de crimes odieux, d'assassinats et de destruction de nos états au nom de raisons insoutenables moralement devant les tribunaux internationaux dont certains pays n'ens ont même pas mebres mais qui sont le spremiers à y voir jugés les dirigenats africains. Outre les sommes d'argent que ce jugement va verser au Sénégal, je pense que nous devrions nous élever au-delà de cela et considérer la grandeur des nos Hommes d'Etat, les idéaux qu'ils ont incarnés, et la fierté et la dignité qu'ils nous ont apportée. Cela n'a pas de prix.
Anonyme
En Juillet, 2015 (16:37 PM)Il serait quand meme facile d'avoir été président pendant 8 ans, durée pendant laquelle des milliers de morts ont été recencés, et venir aujourdhui après avoir fui son pays avec des milliards, venir au sénégal et devant les juges adopter la stratégie du silence sous prétexte que la justice est instrumentalisée par les ocidentaux;; ceci n' est que l'expression de la lacheté. Il faut qu'il se defende bon sang face aux victimes: car c'est d'eux avant tout qu'il s'agit.
Non A La Cpi
En Juillet, 2015 (17:24 PM)L’Occident a fini d’user les chaussettes Habré pour siphonner le pétrole tchadien qui coule sans aucun controle , sauf celui de TOTAL France au Cameroun voisin.
Bush père et fils, Nethaniaou, Sharon se pavanent impunément sur les cadavres des musulmans.
Seuls les africains sont jugés par des hommes de justice et de communication payés à coup de milliards non imposables.
Wax Deug Rek
En Juillet, 2015 (18:19 PM)@29
En Juillet, 2015 (18:33 PM)Anonyme
En Juillet, 2015 (20:10 PM)Anonyme
En Juillet, 2015 (20:52 PM)Docket
En Juillet, 2015 (20:59 PM)Anonyme
En Juillet, 2015 (21:12 PM)Anonyme
En Juillet, 2015 (09:36 AM)Des milliers de gens sont morts,et cela suffit pour avoir plus qu'une hypertension artérielle.
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