Délinquance financière, médiation pénale, traque et recouvrement des biens mal acquis. Ces différents termes reviennent incessamment dans l’actualité sénégalaise, dominée depuis bien des mois par les sujets d’évasion fiscale, l’enrichissement illicite ou encore le blanchiment de capitaux, des fléaux ancrés dans le système sénégalais. Ce que l’actuel gouvernement tente de combattre tant bien que mal.
À ce jour, un peu plus de deux-cent trente-cinq (235) dossiers liés à des malversations circulent dans le circuit de la justice, avec une domination des affaires de blanchiment d’argent.
Mais cette tendance semble s’inverser selon Docteur Abdullahi Shehu, Directeur général du Groupement intergouvernemental d’Action contre le Blanchiment d’Argent (Giaba). « En Afrique de l’Ouest, nous avons réduit les menaces de blanchiment de capitaux à des proportions acceptables, avec des cellules nationales de traitement des informations financières installées dans la plupart des pays membres du Giaba, », a-t-il soutenu. Non sans rappeler que le blanchiment de capitaux menace la paix et la stabilité des pays et a pour conséquence d’empêcher les investisseurs et le secteur privé de compétir avec ceux qui le pratiquent.
(Source : Enquête)
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