Mme le Procureur général de la Cour pénale internationale (Cpi), Fatou Bensouda, a déclaré que le procès de Hissène Habré est «une étape très importante pour la justice internationale et la lutte contre l’impunité». Elle ajoute qu’avec cette affaire de Habré, «l’Union africaine affirme qu’il ne devrait y avoir aucune impunité pour ces atrocités».
Cette déclaration de la Procureur général de la Cpi fait suite à celles du Secrétaire général des Nations-Unies, Ban Ki Moon, du Haut-commissaire aux droits de l’homme, Zeid Ra’ad Al Hussein et de la Présidente de la Commission de l’Union africaine, Dr. Nkosazana Dlamini Zuma, qui ont tous félicité le Sénégal pour l’organisation de ce qu’ils ont qualifié de «procès historique».
Fatou Bensouda s’exprimait sur le procès de l’ancien chef d’Etat tchadien en marge des Débats du Monde Afrique sous le thème «Les femmes, l’avenir du continent africain», qui se sont tenus ce mardi 23 février, à Paris.
Rappelons que l’ancien président du Tchad Hissène Habré est poursuivi pour crimes contre l’humanité, crimes de guerre et torture depuis le 20 juillet 2015 devant les Chambres africaines extraordinaires créées au sein des juridictions sénégalaises. Le Procureur général des chambres africaines, Mbacké Fall, a requis contre lui l’emprisonnement à perpétuité. Le verdict sera prononcé le 30 mai prochain.
9 Commentaires
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En Février, 2016 (18:10 PM)Anonyme
En Février, 2016 (18:18 PM)Anonyme
En Février, 2016 (18:19 PM)Bakary
En Février, 2016 (18:42 PM)Anonyme
En Février, 2016 (19:36 PM)Anonyme
En Février, 2016 (20:09 PM)Anonyme
En Février, 2016 (22:52 PM)Vrai Africain
En Février, 2016 (01:41 AM)Une indiscrétion de la procureure de la CPI, Fatou Bensouda à Pascal Bida Koyagbélé, candidat à la présidentielle centrafricaine fait les choux bras de certains journaux ivoiriens. Selon la journaliste Shannon Ebrahim dans « The Star », un média sud-africain, Fatou Bensouda aurait confié à son interlocuteur qu'il n'y avait rien de sérieux contre l'ex président ivoirien, Laurent Gbagbo si ce n'est juste une pression politique française à qui elle doit révérence et gratitude pour avoir bénéficié de son soutien lors de sa nomination.
« Un candidat à la présidence de la République centrafricaine, Pascal Bida Koyagbele, m'a dit qu'il avait rencontré le procureur en chef de la CPI, Fatou Bensouda en octobre de l'année dernière lors d'un dîner de remise de prix aux Pays-Bas, cérémonie au cours de laquelle Pascal Bida lui-même recevait le prix de leadership africain.
A cette occasion donc, M. Koyagbele a demandé à Fatou Bensouda son avis sur le cas Gbagbo. Selon Koyagbele, Il n'y a rien de sérieux contre Gbagbo, c'est juste une pression politique venant de la France et je ne peux rien faire », lui aurait indiqué la procureure de la CPI avant d'ajouter. « Koyagbele soutient que Bensouda avait sollicité le soutien de la France pour sa nomination comme procureure en chef de la CPI », peut-on lire.
Le procès de Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé ouvert depuis le 28 janvier dernier à la Cour Pénale Internationale basée à La Haye au Pays-Bas. Il connaîtra une pause le 17 février prochain pour reprendre le 3 mars prochain.
Les deux accusés sont poursuivis pour leurs présumées responsabilités dans la crise post-electorale de 2011 en Côte d'Ivoire et qui a coûté la vie à plusieurs milliers de personnes selon les chiffres de l'ONU.
Kouamé L.-Ph. Arnaud KOUAKOU
Burkina24
Anonyme
En Février, 2016 (06:38 AM)Participer à la Discussion