À la suite des 24 heures de grève le 2 juillet dernier, le syndicat des travailleurs de la justice (Sytjust) entend dérouler son second plan d'action dans le bras de fer qui l'oppose à son ministre de tutelle. Les travailleurs de la justice ont décrété deux jours de grève générale les 10 et 11 juillet (aujourd'hui et demain) pour paralyser le fonctionnement de la justice, dans le but de faire valoir leurs droits.
Selon le quotidien L'As, il s'agit là d'un second plan d'action qui résulte de l'obstination de la tutelle à vouloir appliquer le décret 2013 – 890 du 2 juin 2013 portant la baisse de leurs droits de nantissement. Ainsi, malgré un chiffre de 1000 milliards versés dans les caisses de l'État, les avantages des travailleurs de la justice restent plafonnés à 50 millions. Une mesure à l'origine de leur courroux qu'un greffier qualifie de « violation de leurs acquis ». « Nous subissons une injustice, un génocide », rage Me Abdoulaye Tall, le chargé des revendications du Sytjust.
C'est pourquoi, le syndicat des travailleurs de la justice, durant ces deux jours de grève, va donner plus d'impact à son mouvement d'humeur. Ainsi, le Sytjust a ratissé large en associant leurs collègues des responsables des registres de commerce et du crédit mobilier (Rccm).
Ce n'est pas tout, les audiences seront encore perturbées. Pendant deux jours, les greffiers vont bouder les salles d'audience.
Certes, il seront remplacés par les gendarmes et les gardes pénitentiaires pour remplir le plumitif, mais la tâche de signer, de rédiger et de délivrer les jugements est exclusivement dévolue aux greffier qui vont, à en croire notre source, s'abstenir – même durant les jours non décrétés – de signer, rédiger ou délivrer des jugements si ce ne sont des jugements correctionnels.
2 Commentaires
Patriote2013
En Juillet, 2013 (14:32 PM)Leuz
En Juillet, 2013 (11:28 AM)Participer à la Discussion