Ibrahima Sall bout de rage. Président de l’Association pour le soutien et la réinsertion sociale des détenus (ASRED), il dénonce jusqu’à la dernière énergie le préjudice causé aux familles des détenus, aujourd’hui, au tribunal de Dakar, suite à l’affaire Ousmane Sonko-Adji Sarr.
"Plusieurs détenus devaient été jugés, mais, malheureusement, leurs audiences sont renvoyées sans aucune explication logique et ces derniers doivent retourner en prison sans connaitre leur sort. Ces gens ont longtemps attendu ce moment pour être édifiés sur leur sort", a-t-il fulminé.
Le défenseur des prisonniers a ainsi rappelé que leurs familles ont quitté des localités très lointaines de la banlieue et des villages pour assister à leur jugement. "Les forces de sécurité les ont chassées comme des moins que rien ou de minables vauriens. Cette attitude n’est rien d’autre qu’une violation flagrante de la Déclaration universelle des Droits de l’homme qui précise, en son article 7 : 'Tous sont égaux devant la loi et ont droit sans distinction à une égale protection de la loi. Tous ont droit à une protection égale contre toute discrimination qui violerait la présente Déclaration… "', indique-t-il.
De ce fait, l’ASRED interpelle directement le ministre de la Justice, face à cette discrimination et cette injustice subies par les détenus et leurs familles.
5 Commentaires
Baudruche
En Novembre, 2022 (16:21 PM)Participer à la Discussion