Poursuivis pour association de malfaiteurs, accès dans un fichier informatique, usurpation d’identité numérique, détention de chanvre indien et blanchiment, les 19 Nigérians dont les dossiers ont été en instruction en juillet 2019, ont obtenu, hier, après 10 mois de détention une mise en liberté provisoire. Parce que, pour leurs conseils, le dossier de ces ressortissants de la première puissance économique de la Cedeao recèle beaucoup de zones d’ombre. Selon ces avocats, dont les propos sont rapportés par Le Témoin, non seulement les conditions de l’inculpation de leurs clients restent sombres, mais aussi les risques de contamination du coronavirus posent problème.
«Je vous demande de leur accorder une liberté provisoire. Lors de la saisine, un seul cornet a été découvert. Et, en ces temps de contamination, je l’ai toujours dit et que Dieu nous en épargne, si il y a une contamination dans les prisons, ce sera très dur et c’est la raison pour laquelle je vous demande, M. le juge, de leur accorder une liberté provisoire», a plaidé Me Tall. Le substitut du procureur s’est opposé à la demande de la défense. Selon lui, poser l’affaire sous l’angle de la pandémie ou la fermeture des frontières, n’est pas la solution. «C’est pourquoi, je vous demande de ne pas leur accorder une liberté provisoire parce que ce sont des délinquants et ils vont retourner dans la société» a tenté de convaincre l’avocat de la société. Le tribunal, après avoir délibéré, a décidé de remettre les 19 prévenus nigérians en liberté provisoire.
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