Après deux ans détention, le Polono-Guinéen Alpha Yaya Barry a été placé sous bracelet électronique par le juge d'instruction du 1er cabinet du tribunal de grande instance hors classe de Dakar, a appris Seneweb de son avocat Me Amadou Aly Kane.
Alpha Yaya Barry a été arrêté en 2022 par les éléments du commissariat central de Kolda pour terrorisme et actes de terrorisme, avant d'être transféré à la Division des investigations criminelles. Il tentait d'implanter dans le Fouladou un centre d'accueil et d'entraînement en matière de sécurité avec ses associés établis entre la Belgique, la France, le Luxembourg et la Pologne. La police avait suspendu les travaux.
Interrogé sur le choix du Sénégal pour monter ce camp, Alpha Yaya Barry confiait sur procès-verbal : "Nous avons choisi le Sénégal grâce à la stabilité politique du pays et à la position géographique de la région de Kolda, qui est frontalière à trois pays, la Gambie, la Guinée-Bissau et la Guinée."
Le présumé terroriste sur PV : "J'ai appris à manier les armes automatiques et semi-automatiques"
Le sieur Barry, suspecté comme étant un homme dangereux, dira qu'il a subi une formation dans le domaine de la garde rapprochée, à l'Europan Security Academy (ESA) de 2013 à 2015. Et qu'il a appris à manier des armes automatiques et semi-automatiques.
Après leur formation, Barry et ses associés, tous de nationalité étrangère, ont décidé de créer un centre dénommé African Security Academy Sarl (ASA) en Afrique de l'Ouest, selon les informations de Seneweb. À cet effet, Alpha Yaya est venu au Sénégal depuis le 13 mars dernier, à cet effet. Dans ses aveux, il confesse qu'il a séjourné dans certains pays arabes, au Liberia et en Sierra Leone.
Le présumé criminel et ses associés avaient réussi à "tromper" la vigilance des autorités administratives et locales, avant de bénéficier d'une délibération portant sur 6 ha de la mairie de Bignarabé.
Cette supposée bande de terroristes avait choisi le village de Saré Madiou, situé à 10 km de Kolda, pour y installer une base en pleine forêt. Mais grâce à leurs investigations, les limiers du commissariat central de Kolda avaient réussi à l'arrêter.
Pour sa part, le préfet avait fait arrêter les travaux de construction du centre. Également, l'autorité préfectorale a cassé la délibération de la mairie de Bignarabé attribuant les 6 ha.
75 millions F CFA mobilisés pour les travaux en cours du centre d'entraînement
Le mis en cause avait fait croire aux populations et certaines autorités qu'un projet agricole serait implanté sur le site pour créer des emplois. "Nous avons déjà mobilisé 75 millions de francs pour débuter les travaux de notre centre d'accueil et d'entraînement. Nous attendons également des financements de certaines institutions de l'Union européenne et des responsables d'ESA qui nous ont déjà donné leur accord de principe", a-t-il déclaré sur procès-verbal transmis à la Dic, pour justifier leurs fonds du projet, selon les informations de Seneweb.
Au terme de l'enquête diligentée par les policiers de Kolda, le présumé criminel avait été transféré à la Brigade antiterroriste de la Dic.
6 Commentaires
Fff
En Avril, 2024 (23:26 PM)Mai nak il plus que temps que nos autorités commencent à réviser nos archives d'état civil parce que je ne trouve pas normal que 95% des resortissent GUINÉEN qui se trouvent au SÉNÉGAL et dans la diaspora ont tousse la nationalité SÉNÉGALAIS surtout en Belgique la majorité des GUINÉEN que je connais ont tousse la nationalité SÉNÉGALAIS et en plus ils te disent que c'est des GUINÉEN mais ils sont achetés la nationalité SÉNÉGALAIS parce que les autorités SÉNÉGALAIS sont corrompus.
Et en t'en que SÉNÉGALAIS sela me fait très mal.
Wassalam
Reply_author
En Avril, 2024 (08:03 AM)Le Guinéen
En Avril, 2024 (07:28 AM)Le Revolutionaire
En Avril, 2024 (22:41 PM)J'espère que justice sera rendue et que cet homme sera rétabli dans ses droits au plus vite possible.
Participer à la Discussion