Fin d’événement mouvementé à l’esplanade du Grand théâtre. Alors que le leader du Pastef clôturait son discours, une foule immense s’est précipitée autour du podium, dans l’espoir de l’approcher. La sécurité du Premier ministre est intervenue rapidement pour l’escorter vers son véhicule.
Les jeunes présents n’ont cependant pas manqué l’occasion de monter sur le podium pour prendre des photos et échanger avec des figures emblématiques de l’ex-opposition, telles que Falla Fleur et Me Ngagne Demba Touré. Parmi les personnalités présentes, Me Saïd Larifou, membre du collectif d'avocats d’Ousmane Sonko, s’est exprimé au micro de Seneweb, entre deux photos, sur la situation de leur confrère, Me Guy-Hervé Kam, mis en examen pour « complot contre la sûreté de l'État » et « association de malfaiteurs ».
Une amélioration de l'état de santé de Kam
Interrogé par Seneweb, Me Saïd Larifou a donné des nouvelles encourageantes quant à l’état de santé de Me Kam. « Bon, on n'a pas de nouvelles très précises sur son état de santé, mais il semblerait qu'il y ait une amélioration par rapport au premier mois. Sa famille et ses proches parviennent quand même à avoir des nouvelles de lui, contrairement à ce qui s'est passé les cinq premiers mois. Nous osons espérer que cette prise de conscience au niveau international, africain particulièrement, aiderait notre confrère à retrouver sa liberté le plus tôt possible », a-t-il affirmé.
Des efforts de médiation en cours
Concernant les efforts de médiation pour la libération de Me Kam, Me Larifou a mentionné des initiatives menées par Ousmane Sonko. « Oui, je pense qu'il y a eu un contact qui a été fait par le Président Sonko, en faveur de notre confrère qui est aussi son avocat. Bon, il y a des contacts qui se sont faits à ce niveau, mais je ne peux pas me prononcer sur la nature et le niveau », a-t-il indiqué.
Élan de solidarité panafricain
La mobilisation pour soutenir Me Kam s'est étendue au-delà des frontières nationales. Un collectif d’avocats internationaux, composé majoritairement de professionnels africains, s’est formé pour plaider en sa faveur. « Il y a un collectif d'avocats internationaux qui a été mis en place. Il est composé d'avocats de différents horizons, venant de différents pays, notamment africains, qui se sont mis en place pour soutenir et défendre également notre confrère, le confrère avec qui on a eu à travailler », a expliqué Me Larifou.
Avec environ soixante avocats africains, ce collectif témoigne d’une mobilisation sans précédent. « C'est quand même une solidarité extrêmement forte, expressive, qui va encore s'amplifier. C'est tout ce collectif qui s'est mis en place, n'est contre qui que ce soit. Il n'a pas été mis en place pour heurter aucun système, mais c'est juste pour exprimer d'abord notre préoccupation par rapport à ce qui est arrivé à notre confrère, et demander sa libération, et puis défendre aussi ses intérêts », a précisé Me Saïd Larifou.
Me Cledor Ly est de la partie
Le collectif comprend une « vingtaine » d’avocats sénégalais, dont Me Clédor Ly et Me Saïd Larifou lui-même, qui a travaillé avec Me Kam. « Il y a Clédor déjà, qui est présent. C'est quand même une personnalité emblématique. Et puis, il y a d'autres aussi qui l'ont connu dans le cadre de l'exercice de ses fonctions, qui sont aussi présents dans le collectif. Moi aussi, j'en fais partie, puisque j'ai eu l'occasion de le connaître au Burkina lors du procès de Sankara », a-t-il déclaré.
Les jeunes présents n’ont cependant pas manqué l’occasion de monter sur le podium pour prendre des photos et échanger avec des figures emblématiques de l’ex-opposition, telles que Falla Fleur et Me Ngagne Demba Touré. Parmi les personnalités présentes, Me Saïd Larifou, membre du collectif d'avocats d’Ousmane Sonko, s’est exprimé au micro de Seneweb, entre deux photos, sur la situation de leur confrère, Me Guy-Hervé Kam, mis en examen pour « complot contre la sûreté de l'État » et « association de malfaiteurs ».
Une amélioration de l'état de santé de Kam
Interrogé par Seneweb, Me Saïd Larifou a donné des nouvelles encourageantes quant à l’état de santé de Me Kam. « Bon, on n'a pas de nouvelles très précises sur son état de santé, mais il semblerait qu'il y ait une amélioration par rapport au premier mois. Sa famille et ses proches parviennent quand même à avoir des nouvelles de lui, contrairement à ce qui s'est passé les cinq premiers mois. Nous osons espérer que cette prise de conscience au niveau international, africain particulièrement, aiderait notre confrère à retrouver sa liberté le plus tôt possible », a-t-il affirmé.
Des efforts de médiation en cours
Concernant les efforts de médiation pour la libération de Me Kam, Me Larifou a mentionné des initiatives menées par Ousmane Sonko. « Oui, je pense qu'il y a eu un contact qui a été fait par le Président Sonko, en faveur de notre confrère qui est aussi son avocat. Bon, il y a des contacts qui se sont faits à ce niveau, mais je ne peux pas me prononcer sur la nature et le niveau », a-t-il indiqué.
Élan de solidarité panafricain
La mobilisation pour soutenir Me Kam s'est étendue au-delà des frontières nationales. Un collectif d’avocats internationaux, composé majoritairement de professionnels africains, s’est formé pour plaider en sa faveur. « Il y a un collectif d'avocats internationaux qui a été mis en place. Il est composé d'avocats de différents horizons, venant de différents pays, notamment africains, qui se sont mis en place pour soutenir et défendre également notre confrère, le confrère avec qui on a eu à travailler », a expliqué Me Larifou.
Avec environ soixante avocats africains, ce collectif témoigne d’une mobilisation sans précédent. « C'est quand même une solidarité extrêmement forte, expressive, qui va encore s'amplifier. C'est tout ce collectif qui s'est mis en place, n'est contre qui que ce soit. Il n'a pas été mis en place pour heurter aucun système, mais c'est juste pour exprimer d'abord notre préoccupation par rapport à ce qui est arrivé à notre confrère, et demander sa libération, et puis défendre aussi ses intérêts », a précisé Me Saïd Larifou.
Me Cledor Ly est de la partie
Le collectif comprend une « vingtaine » d’avocats sénégalais, dont Me Clédor Ly et Me Saïd Larifou lui-même, qui a travaillé avec Me Kam. « Il y a Clédor déjà, qui est présent. C'est quand même une personnalité emblématique. Et puis, il y a d'autres aussi qui l'ont connu dans le cadre de l'exercice de ses fonctions, qui sont aussi présents dans le collectif. Moi aussi, j'en fais partie, puisque j'ai eu l'occasion de le connaître au Burkina lors du procès de Sankara », a-t-il déclaré.
4 Commentaires
Ndeyssan senegal
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En Juin, 2024 (03:58 AM)Reply_author
En Juin, 2024 (07:20 AM)Cheutt
En Juin, 2024 (09:33 AM)Comme l'a dit Me Branco, la base de la victoire c'était la bataille juridique qui a poussé les USA à se désolidariser du système qui voulait maintenir ses valets.
Grand merci à Me Larifou et Branco. Cap pour la libération sans condition de Me Kam du Burkina
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