Le président sud-africain a survécu à une nouvelle motion de défiance, alors que ses opposants le soupçonnent d'avoir été sous l'influence de la famille d’hommes d'affaires Gupta.
Le Parlement sud-africain a rejeté jeudi une motion de défiance visant le président Jacob Zuma, déposée par le principal parti d'opposition qui l'accuse de corruption. La motion de l'Alliance démocratique (DA) a recueilli 126 voix pour et 214 voix contre dans un vote sans surprise, le Parlement étant largement dominé par le Congrès national africain (ANC), toujours largement loyal au chef de l'Etat.
Trafic d'influence ? Dans un rapport, l'ex-médiatrice de la République Thuli Madonsela, a décrit par le menu l'implication des Gupta dans la gestion des affaires de l'Etat, de la nomination de ministres aux pressions pour obtenir des contrats publics. De son côté, le président Zuma ne cache pas son amitié pour la famille d'origine indienne mais a toujours nié ces allégations.
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