L'arrestation de l'activiste sénégalais, Guy Marius Sagna continue de susciter une vague d'indignation. Se joignant à ce vaste mouvement qui exige la libération du membre de France Dégage, Me Assane Dioma Ndiaye ne cache pas son inquiète face à ce qu'il qualifie de "nouvelle forme de répression".
"L'affaire Guy Marius Sagna inquiète, non pas du point de vue de la personne, mais du point de vue, de façon générale, de la sûreté humaine. Quand on parle de droit à la sûreté, c'est que personne ne peut être inquiété du fait de ses opinions tant qu'il n'enfreint pas les lois et règlements", déclare l'avocat, invité de l'émission objection sur Sud Fm, ce dimanche.
Le président de la Ligue sénégalaise des droits de l'homme indique qu'avec l'affaire Guy Marius Sagna "on est aux antipodes de la légalité". L'avocat argumente: "un citoyen qui est arrêté à qui on a d'abord reproché un certains nombres de pots. Au finish, on s'est rendu compte que ces posts ne recelaient pas d'éléments constitutifs d'une infraction quelconque. Finalement, on est allé chercher un post qui a semble-t-il été publié par son mouvement".
Ce qui est plus inadmissible dans cette affaire, selon Me Assane Dioma Ndiaye, c'est "la qualification juridique des faits". Et sur ce point, renseigne-t-il, "le parquet est complètement passé à côté". Car, souligne Me Ndiaye, "quand on parle de fausses alerte, c'est donner une information précise par rapport à une attaque terroriste. Cela ne doit pas relever de l'hypothétique et de l'aléatoire. C'est un fait précis qui peut être de nature à créer une psychose", alors que, signale l'avocat, "dans le post visé, on est dans l'analyse politique".
8 Commentaires
Aramas
En Août, 2019 (22:10 PM)Diatu
En Août, 2019 (12:06 PM)Participer à la Discussion