Le procès des 6 sages-femmes de l’hôpital Amadou Sakhir Mbaye de Louga a été renvoyé, ce mercredi 27 avril, par le tribunal de grande instance, au 5 mai prochain.
Toutefois, une nouvelle procédure va s’ouvrir dans cette même affaire. La partie civile annonce une plainte contre l’ex-directeur de l’hôpital Amadou Sakhir Mbaye de Louga et contre la gynécologique, «à cause de leurs inconséquences aux connotations pénales très claires».
En effet, la famille d’Astou Sokhna, du nom de la femme morte en couches, suite à une «négligence médicale», parle d’homicide involontaire et exige une requalification des faits.
Leur avocat, Me Ousseynou Gaye, s’explique sur Rfm : «Nous disons que dès demain jeudi 28 avril, nous allons déposer entre les mains du juge d’instruction une plainte contre eux, pour répondre des faits d’homicide involontaire. Nous estimons que ce dossier ne devait pas aller en flagrant délit. Donc, nous n’allons pas saisir le procureur de la République, mais plutôt le juge d’instruction, parce que nous voulons un juge investi dans cette affaire-là.»
Arguant ainsi qu’une gynécologue qui se permet depuis chez elle de faire établir un certificat de genre de mort, c’est un problème. «C’est une légèreté coupable qui doit être poursuivie», a-t-il plaidé.
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Fekke
En Avril, 2022 (13:40 PM)Gynécologue
En Avril, 2022 (14:48 PM)