Discours à l'université de La Havane, cérémonies officielles, rencontre avec Fidel Castro : François Hollande a déroulé lundi une visite remplie de symboles dans une Cuba castriste dont l'Histoire, dit-il, "parle au monde".
Le rapprochement de La Havane avec Washington était en toile de fond de ce voyage, le premier d'un chef de l'Etat français, durant laquelle François Hollande a prôné un accompagnement respectueux de l'ouverture en cours entre l'île communiste et le reste du monde.
L'heure passée avec Fidel Castro, héros de la Révolution cubaine de 1959, , rencontré chez lui, en famille, a constitué le moment fort de cette journée.
"C'est l'Histoire de Cuba, l'Histoire du monde. J'avais devant moi un homme qui a fait l'Histoire.
Le rapprochement de La Havane avec Washington était en toile de fond de ce voyage, le premier d'un chef de l'Etat français, durant laquelle François Hollande a prôné un accompagnement respectueux de l'ouverture en cours entre l'île communiste et le reste du monde.
L'heure passée avec Fidel Castro, héros de la Révolution cubaine de 1959, , rencontré chez lui, en famille, a constitué le moment fort de cette journée.
"C'est l'Histoire de Cuba, l'Histoire du monde. J'avais devant moi un homme qui a fait l'Histoire.
Il y a un débat sur ce qu'a pu être sa place, ses responsabilités, mais venant à Cuba, je voulais rencontrer Fidel Castro", a déclaré juste après François Hollande devant la communauté française.
Lors d'un point avec la presse à son hôtel dans la soirée, il a dit avoir trouvé son hôte plutôt en verve, "très alerte" et bien informé, notamment sur les questions environnementales abordées dans la perspective de la conférence sur le climat de décembre à Paris.
Au terme d'une journée qui restera l'un des moments forts de son quinquennat, François Hollande a dit considérer sa venue à Cuba comme une nécessité. "Ne pas le faire aurait été un oubli, et sûrement une erreur et une faute", a-t-il dit.
"Ça parle au monde d'aller à Cuba, ça ne parle pas seulement à ceux qui ont collé une affiche de Che Guevara", a encore estimé le dirigeant socialiste. "Il y avait un risque, le voyage aurait pu mal se passer. Mais il s'est bien passé".
Lors d'un point avec la presse à son hôtel dans la soirée, il a dit avoir trouvé son hôte plutôt en verve, "très alerte" et bien informé, notamment sur les questions environnementales abordées dans la perspective de la conférence sur le climat de décembre à Paris.
Au terme d'une journée qui restera l'un des moments forts de son quinquennat, François Hollande a dit considérer sa venue à Cuba comme une nécessité. "Ne pas le faire aurait été un oubli, et sûrement une erreur et une faute", a-t-il dit.
"Ça parle au monde d'aller à Cuba, ça ne parle pas seulement à ceux qui ont collé une affiche de Che Guevara", a encore estimé le dirigeant socialiste. "Il y avait un risque, le voyage aurait pu mal se passer. Mais il s'est bien passé".
DROITS DE l'HOMME
Avec Raul Castro, qui a pris les rênes de Cuba après le retrait de son frère Fidel pour des raisons de santé en 2008, François Hollande a plus spécifiquement abordé les conséquences du rapprochement avec les Etats-Unis, annoncé en décembre et scellé en avril avec Barack Obama.
A l'université de La Havane, François Hollande a réaffirmé la demande française d'une levée totale de l'embargo américain.
"Tout ce que la France pourra faire pour que (...) l'ouverture soit confirmée, pour que les mesures qui ont tant nui au développement de Cuba puissent être enfin annulées, supprimées, pour que néanmoins chaque pays soit respecté dans son identité, voilà ce que avons à faire", a-t-il dit.
Raul Castro doit participer en juin à Bruxelles au sommet entre l'Union européenne et la Communauté des Etats latino-américains et des Caraïbes (Celac).
Dans cette perspective, François Hollande a prôné un renforcement des liens entre Cuba et l'Union, se disant certain que d'autres dirigeants viendraient à Cuba dans son sillage.
A l'université de La Havane, François Hollande a réaffirmé la demande française d'une levée totale de l'embargo américain.
"Tout ce que la France pourra faire pour que (...) l'ouverture soit confirmée, pour que les mesures qui ont tant nui au développement de Cuba puissent être enfin annulées, supprimées, pour que néanmoins chaque pays soit respecté dans son identité, voilà ce que avons à faire", a-t-il dit.
Raul Castro doit participer en juin à Bruxelles au sommet entre l'Union européenne et la Communauté des Etats latino-américains et des Caraïbes (Celac).
Dans cette perspective, François Hollande a prôné un renforcement des liens entre Cuba et l'Union, se disant certain que d'autres dirigeants viendraient à Cuba dans son sillage.
Le président français a entamé sa visite à La Havane par un entretien à la résidence de France avec l'archevêque de La Havane, Jaime Ortega, qui a souvent joué un rôle de médiateur dans un pays critiqué pour son manque de respect des libertés individuelles, où il n'existe pas d'opposition véritable.
Interrogé par la presse sur la question des droits de l'Homme, l'entourage de François Hollande a fait savoir que le président n'avait pas été saisi de dossiers ou de cas particuliers de personnes en délicatesse avec le régime. "Ce qui ne veut pas dire qu'il ne se passe rien", a-t-on ajouté.
En 2003, François Hollande avait écrit dans Le Nouvel Observateur une tribune intitulée "La belle révolution a tourné au cauchemar. Dire la vérité", dans laquelle il dénonçait "l'inhumanité" du régime cubain.
"Il n'y a pas aujourd'hui de situation personnelle qui justifierait une telle prise de position", a-t-il dit à ce sujet lundi à La Havane.
Interrogé par la presse sur la question des droits de l'Homme, l'entourage de François Hollande a fait savoir que le président n'avait pas été saisi de dossiers ou de cas particuliers de personnes en délicatesse avec le régime. "Ce qui ne veut pas dire qu'il ne se passe rien", a-t-on ajouté.
En 2003, François Hollande avait écrit dans Le Nouvel Observateur une tribune intitulée "La belle révolution a tourné au cauchemar. Dire la vérité", dans laquelle il dénonçait "l'inhumanité" du régime cubain.
"Il n'y a pas aujourd'hui de situation personnelle qui justifierait une telle prise de position", a-t-il dit à ce sujet lundi à La Havane.
(Edité par Tangi Salaün)
7 Commentaires
Sall
En Mai, 2015 (12:48 PM)Sy
En Mai, 2015 (12:54 PM)Conte De Fée
En Mai, 2015 (13:10 PM)de barbus imposteurs faux révolutionnaire et autres pratique lugubre couvert de sentiments religieux modifié ! mais ce que j avance là ,tout le peuple cubain le pense !
ces amabilité sont une préparation de l entérrement du regime faux communiste castriste
M.
En Mai, 2015 (13:17 PM)A y regarder de prés les africains sont à bien des egards mieux lotis que les européens! comprenne qui pourra.
Anonyme
En Mai, 2015 (13:21 PM)tiers de la demande énergétique mondiale, le pétrole est une matière première et le gazs
lui seul 40 % des besoins
en énergie de la planète.
Anonyme
En Mai, 2015 (13:45 PM)Anonyme
En Mai, 2015 (14:20 PM)Participer à la Discussion