Le corps d’une étudiante britannique de 19 ans de l’université de Cambridge, qui a fait une chute d’un avion de tourisme le 25 juillet à Madagascar où elle effectuait un stage sur la protection des crabes, a été retrouvé mardi en zone rurale, près de deux semaines après les faits, relatent les médias d’outre-Manche.
Les recherches se sont déroulées sur quelque 40 km², une zone difficile composée notamment d’une forêt dense, d’un lac et de marécages. La dépouille devait être ramenée en hélicoptère vers la capitale Antananarivo. Quelques minutes après le décollage de son Cessna, Alana Cutland, qui rentrait prématurément au Royaume-Uni, aurait elle-même ouvert la porte du petit appareil survolant la savane, pour une raison indéterminée.
La police avait précédemment noté la frustration de l’étudiante en sciences naturelles, qui semblait avoir constaté peu après son arrivée que son projet était voué à l’échec. Une possible réaction à un traitement contre la malaria avait été écartée par les policiers, mais la piste n’est finalement pas exclue à ce stade. Des analyses toxicologiques devraient être pratiquées.
Le pilote de l’avion a rapporté qu’Alana Cutland souffrait de migraine en montant à bord et qu’elle était restée silencieuse pendant le vol, mais il a indiqué n’avoir aucune idée des raisons derrière le geste de la victime, qu’il a tenté d’empêcher, comme l’a aussi fait une professeur quinquagénaire rencontrée sur place et qui accompagnait la jeune femme.
Le personnel de son hôtel a jugé que la cliente se comportait normalement à son arrivée le 16 juillet. L’état mental de l’étudiante se serait ensuite détérioré: Alana Cutland aurait souffert de crises de paranoïa, de confusion et d’insomnies, allant jusqu’à penser qu’elle pourrait être emprisonnée par les autorités locales si ses recherches venaient à échouer. Après une série d’appels inquiétants, ses parents avaient arrangé son retour, après huit jours à peine, écourtant un séjour supposé durer plus d’un mois.
1 Commentaires
Participer à la Discussion