La saga de J.K. Rowling n’est plus la bienvenue à l’établissement St Edward de Nashville, aux États-Unis. Selon le révérend, qui explique avoir suivi les conseils d’un exorciste, les sortilèges utilisés par les jeunes sorciers de Poudlard sont bien réels et risquent d’attirer la malédiction sur ses élèves.
Les sept livres écrits par J. K. Rowling vont-ils finir dans la Réserve? Pour visiter cette section secrète de la bibliothèque de Poudlard, Harry Potter doit enfiler sa cape d’invisibilité dans le premier tome de la saga. Mais cette histoire, les enfants de l’école St Edward Junior ne la connaîtront probablement pas. Selon le Tennessean , un journal local, cette école catholique de Nashville (Tennessee) vient de retirer les sept tomes de Harry Potter des étagères de sa bibliothèque.
«Ces livres présentent la magie comme étant à la fois bonne et mauvaise, ce qui n’est pas vrai», a déclaré le révérend de l’école Dan Reehil au Tennessean. «Les malédictions et sorts utilisés dans le livre sont de véritables sortilèges, qui, quand elles sont lues par un être humain, risquent d’invoquer des esprits maléfiques au sein de la personne lisant le texte.» Pour prendre sa décision, le révérend aurait consulté plusieurs exorcistes des États-Unis et de Rome, qui lui ont recommandé de retirer les livres.
«L’Église n’a pas de position officielle»
Rebecca Hammel, la superintendante des écoles du diocèse de Nashville, a affirmé au journal local que Dan Reehil avait pris cette décision après la demande d’un parent. Elle précise que l’Église n’a pas de position officielle à propos des livres de J.K. Rowling, autorisés dans d’autres écoles du diocèse. «Nous pratiquons la censure uniquement pour nous assurer que ce que nous mettons dans les bibliothèques de nos écoles soit approprié pour des enfants», explique-t-elle.
La saga de J. K. Rowling subit des censures de la part de certains milieux chrétiens depuis la sortie des premiers tomes. Entre 2000 et 2009, la saga était en première position sur la liste des ouvrages les plus contestés des États-Unis, selon le Guardian, qui cite la liste établie par l’American Library Association. En 2003, le pape Benoît XVI, alors cardinal, décrivait ces livres comme de «subtiles séductions qui passent inaperçues mais déforment le christianisme dans l’âme avant qu’il ne puisse se développer correctement».
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