Un Britannique de 18 ans qui a posté un selfie glauque sur les réseaux sociaux en début d'année vient d'être convaincu de meurtre et même de cannibalisme post-mortem par un jury anglais. Démasqué par les éléments de l'enquête, Ben Bamford s'était présenté à l'hôpital couvert de blessures le 23 février dernier. Il avait affirmé que ses écorchures et traumatismes divers étaient accidentels mais il avait en réalité été admis juste après avoir assassiné un haut fonctionnaire. L'affaire déchaîne les passions dans les tabloïdes britanniques tant les détails de l'enquête sont glauques.
Ben Bamford a, selon la vérité judiciaire, tranché la gorge de sa victime, le quinquagénaire Paul Jeffries, et a abandonné son corps mutilé sur le sol de la cuisine de sa maison de Mayfield. Un selfie sanglant après le meurtre Après le meurtre, le jeune homme de 18 ans a volé le véhicule de Jeffries pour se rendre à l'hôpital et recevoir les soins nécessaires, évidemment sans confesser son crime.
C'est d'ailleurs depuis son lit d'hôpital qu'il a pris le selfie où il pose ensanglanté et faisant un doigt d'honneur. Une photo publiée sur les réseaux sociaux et qui est devenue plus tard, aux yeux de la justice, une circonstance aggravante. Rencontre sur le net Même si Bamford n'est jamais passé aux aveux, les enquêteurs sont rapidement remontés jusqu'à lui après avoir découvert la scène du crime. Il a été aisé de découvrir que les deux hommes se connaissaient depuis 2014, lorsqu'ils s'étaient rencontrés via une application de rencontres pour homosexuels, Grindr.
Les deux hommes avaient depuis lors eu une relation fluctuante et avaient décidé en 2015 de ne plus se voir, avait avancé Bamford pour sa défense. Des preuves ont cependant démontré que depuis décembre 2015, leurs rendez-vous avaient repris. Non pas dans le cadre d'une relation suivie, mais de rapports sexuels uniquement. Paris perdus Des rapports sexuels dont Bamford souhaitait tirer de l'argent, ce qui mènera à une ultime dispute après l'amour, laquelle sera fatale pour le haut fonctionnaire cette fois.
Après que celui-ci eût refusé d'éponger les dettes de jeu contractées par Bamford, le jeune homme de 18 ans seulement s'est mis dans une colère noire et a commencé à frapper son partenaire avec une violence inouïe. Poignardé 40 fois dans le lit de leurs ébats Non content des coups infligés, Ben Bamford s'est emparé d'un couteau et a poignardé l'homme de 52 ans à même le lit où ils venaient d'avoir leurs ébats. Un cadre qui a révolté le juge. "C'est à cause de l'acharnement de ce jeune homme que Mr Jeffries a succombé, et succombé avec pas moins de quarante coups de couteau (...)
Vous êtes un meurtrier épouvantable, qui a ensuite joué d'une manière satanique avec le corps de sa victime", s'est-il indigné dans son jugement, ne comprenant pas qu'il ait aussi soudainement pu se retourner de la sorte contre son partenaire et autant déshonorer son corps en le traînant dans toutes les pièces de la maison, laissant des flaques de sang partout. "Il a voulu abuser de moi" Si l'auteur avait initialement tenté de démentir son implication dans le meurtre, les preuves ADN ont immédiatement contredit ses affirmations.
Le sang prélevé sur lui à l'hôpital n'était pas le sien, et le corps médical en avait relevé assez pour garder des échantillons qui ont plus tard pu être attribués à l'empreinte génétique de Jeffries. Devant ces preuves incontestables, Bamford a alors, du haut de ses 18 ans, échafaudé une nouvelle ligne de défense: "Jeffries a voulu me forcer à entretenir avec lui des rapports sexuels non consentis. Je lui ai demandé à plusieurs reprises de s'arrêter. Il a continué à tenter de me violer et une bagarre a en effet éclaté. Mais je ne suis pas un meurtrier". Une version qui n'a pas convaincu le jury un seul instant.
Ce dernier l'a jugé 100% coupable après seulement trois heures de délibération. "C'est là l'attaque écoeurante d'un adolescent sur un homme qui lui faisait totalement confiance et qui était en plus considéré comme particulièrement sympathique tout en restant discret sur sa vie privée". Cannibalisme Les motivations crapuleuses de l'accusé ont également joué en sa défaveur, sa fureur ayant été déclenchée par une demande d'argent. "C'est à cause du refus de Jeffries que ce dernier a été violenté à l'extrême". Mais un autre détail de l'affaire, plus glauque encore, a fait frémir les jurés.
En plus de s'être amusé à se venger de sa victime décédée en traînant son corps aux quatre coins de son domicile, Bamford aurait découpé certaines parties de son anatomie pour les manger et en jeter des morceaux à travers la maison. Des faits qui lui auront valu le surnom de "tueur cannibale" dans la presse. Le prévenu, qui n'a témoigné aucun regret, sera fixé sur sa peine demain. Considéré comme dangereux pour la société, il ne devrait écoper d'une peine particulièrement sévère.
2 Commentaires
Anonyme
En Novembre, 2016 (11:47 AM)Anonyme
En Novembre, 2016 (13:00 PM)Participer à la Discussion