Le hacker, un Kosovar de 20 ans arrêté en Malaisie en 2015, a avoué avoir livré les données personnelles de soldats américains et de bureaucrates via Twitter à l'Etat Islamique. Il risque 25 ans de prison. Ardit Ferizi a avoué cette semaine avoir volé des informations confidentielles de Fédéraux et soldats américains au bénéfice de l'Etat Islamique.
Liste de meurtres D'après Vice, qui relate l'information, pas moins de 1.000 fiches d'identité ont été fournies au groupe terroriste qui a établi une "liste de meurtres" grâce à ces données contenant emails, mots de passe, noms, numéros de téléphone et adresse du domicile. Le cyber-terroriste d'origine kosovare a été arrêté en 2015 en Malaisie où il était en séjour d'étude et a plaidé coupable devant un tribunal de Virginie.
En 2015, l'EI avait partagé sur Twitter un document d'une trentaine de pages dans lequel il se targuait de détenir des informations confidentielles. "Nous observons vos emails, vos systèmes d'exploitation, nous scrutons et enregistrons chacun de vos mouvements, nous détenons vos noms et vos adresses, nous avons investi vos comptes sur les réseaux sociaux, nous exploitons et exportons vos données confidentielles et fournissons vos données personnelles aux soldats du califat, qui, avec la permission d'Allah, vont bientôt vous frapper dans votre propre pays".
Sous le pseudonyme de Th3Dir3ctorY, Ferizi était en relation avec un membre de Daesh, appelé Tariq Hamayun, plus connu sous le nom de guerre d'Abou Muslim Al-Britani, un djihadiste britannique devenu l'un des artificiers de l'EI. 100.000 personnes Selon les autorités américaines, Ferizi n'aurait cependant livré qu'une infime partie de ses sources à Daesh. Il est en effet soupçonné d'avoir récupéré les informations de 100.000 personnes, comprenant leur numéro de carte de crédit.
Présenté comme le leader d'un groupe de hackers surnommé "Kosova Hacker's Security", il était entré en contact avec le groupe terroriste peu de temps avant son arrestation. Auparavant, il s'était principalement intéressé au gouvernement serbe, mais avait également ciblé les plateformes internet du gouvernement israélien en réaction au sort réservé à Gaza , celles de la Grèce ou de l'Ukraine peu de temps avant la révolution. Il risque 25 ans de prison.
2 Commentaires
Anonyme
En Juin, 2016 (16:06 PM)Anonyme
En Juin, 2016 (18:33 PM)Participer à la Discussion