C est un Barack Obama énervé qui s est adressé à la nation américaine jeudi après la tuerie perpétrée dans l Oregon. Le président des États-Unis, qui prononçait son 15e discours dans de telles circonstances, a dénoncé une chose devenue banale .Barack Obama est las de répéter toujours les mêmes choses après chaque fusillade, et il le fait savoir. Visage fermé et mine fatiguée, le président américain a eu du mal à cacher son agacement devant le parterre de journalistes à qui il s’est adressé, jeudi 1er octobre, en réaction à la tuerie perpétrée dans l Oregon.
C est devenu une routine. Les informations, les nouvelles qu on peut voir à la télé, ça devient une routine. Ma réponse sur ce podium devient une routine aussi. Nous sommes devenus insensibles à cela , a-t-il déclaré, à grand renfort de soupirs. Le même jour, un homme a abattu dix personnes sur un campus universitaire de l’Oregon, l un des pires massacres des dernières années aux États-Unis. Selon des sources citées par CBS News, quatre armes - plusieurs pistolets et un fusil - ont été retrouvées sur les lieux de la fusillade .Rendre l accès aux armes plus difficile
Incapable de s’emparer de la question du contrôle des armes, faute de bénéficier de l’appui d’un Congrès majoritairement favorable à son autorisation, Barack Obama a tapé du poing sur le pupitre devant lui à plusieurs reprises pour signifier sa frustration. Quelqu un qui veut faire du mal aux autres ne devrait pas pouvoir mettre la main sur un fusil aussi facilement , a-t-il regretté, appelant une nouvelle fois le Congrès à légiférer. Que ce type de tragédie soit rendu possible est un choix politique , a-t-il dénoncé, tout en exprimant sa tristesse pour les familles et les proches des victimes. Des pensées et des prières qui ne sont pas suffisantes .
Ce discours empreint de colère dénote sur la forme par rapport aux précédentes allocutions – au nombre de 14 ! – faites par Barack Obama dans de telles circonstances depuis son élection en 2008.
Si j en crois mon expérience, ce discours ne sera pas le dernier
En janvier 2011, il avait estimé que le pays avait besoin d’un débat public plus mesuré , après la fusillade de Tucson, survenue lors d un rassemblement politique sur le parking d un supermarché de l Arizona, au cours de laquelle six personnes étaient mortes.
En juillet 2012, il avait appelé à l’unité, lors de son hommage rendu aux victimes du massacre ayant eu lieu dans un cinéma d’Aurora, dans le Colorado.En décembre 2012, le président, ému aux larmes par la tuerie dans l’école primaire Sandy Hook à Newtown, au Connecticut, avait promis de faire tout ce qui était en son pouvoir pour empêcher une nouvelle tragédie similaire.Cette fois-ci, plus de promesses, si ce n’est celle de dénoncer à chaque fois qu un drame comme celui-ci se produira l’inaction du Congrès. Barack Obama s’est plutôt distingué par son réalisme : J espère que ce discours sera le dernier que j ’aurai à prononcer dans de telles circonstances. Mais, si j en crois mon expérience, j’en doute… , a-t-il déploré.
Prenant les Américains à témoin, il les a par ailleurs appelés à demander des comptes à leurs élus sur ce sujet. Démocrates, républicains, indépendants, lorsque vous votez pour quelqu’un, demandez-vous si cette personne prévoit de faire quelque chose pour enrayer ces meurtres successifs. Si vous pensez qu il s agit là d’un problème, alors vous devez attendre de vos élus qu ils reflètent votre point de vue.
Aux États-Unis, le puissant lobby pro-armes National rifle association (NRA) exerce une grande influence sur la scène politique, via notamment le financement de campagnes électorales.
2 Commentaires
Ou Va T On ?
En Octobre, 2015 (14:28 PM)pays musulmans et leur massacre djihadiste diabolique
l afrique et ses hommes politiques ,marabous égoiiste qui ne partagent rien des milliard
et séénne population qui réve d une europe impie athé charlie
bon courage frere barake ,il te faut 3é mandat vu ta jeunésse
Swiss Diaspora
En Octobre, 2015 (16:02 PM)Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a affirmé jeudi que les frappes russes en Syrie visaient le groupe Etat islamique, (le Front) al-Nosra et d'autres groupes terroristes, tout comme celles de la coalition antijihadistes conduite par les Etats-Unis.
Mais selon les Américains, les Européens et des rebelles syriens, l'action russe s'est concentrée mercredi et jeudi sur des groupes d'opposants armés menaçant le régime de Damas, et pas exclusivement sur l'EI (Daech, selon son acronyme arabe).
Les membres de la coalition expriment également leur vive inquiétude devant le renforcement de l'engagement militaire russe en Syrie et, en particulier les frappes de l'armée de l'air russe sur Hama et Homs hier (jeudi) qui ont tué des civils et ne visaient pas Daech.
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