Des journaux européens détaillent la manière dont plusieurs services secrets agissent dans l'ombre du conflit syrien.
Les services secrets britanniques et allemands fournissent de l'aide aux rebelles en Syrie, rapportent dimanche des journaux européens, alors que les violences ne connaissent aucun répit dans le pays malgré l'Aïd-el-Fitr. Cette fête marquant la fin du ramadan est traditionnellement l'occasion d'offrir des cadeaux aux enfants, mais, dans la province d'Idleb (nord-ouest), un garçon et une fillette ont été tués à l'aube dans un bombardement, a annoncé l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH).
Sur le front diplomatique, le diplomate algérien Lakhdar Brahimi, nommé il y a deux jours comme nouveau médiateur international pour la Syrie, a déjà essuyé des critiques de l'opposition pour avoir déclaré ne pas savoir si le moment était venu de réclamer le départ du président syrien Bachar el-Assad. Selon le Sunday Times, qui cite un responsable de l'opposition, les services secrets britanniques ont aidé les rebelles à lancer plusieurs attaques réussies contre les forces du régime.
Aide non létale
"Les services secrets britanniques observent attentivement ce qui se passe depuis Chypre", a déclaré ce responsable. "Les Britanniques donnent des informations aux Turcs et aux Américains", a-t-il précisé. Selon ce responsable, les autorités britanniques "approuvent à 100 %" les informations secrètes qui sont transmises depuis leurs bases militaires chypriotes en passant par la Turquie jusqu'aux rebelles de l'Armée syrienne libre (ASL), composée de déserteurs et de combattants civils. Les informations transmises ont concerné en particulier les mouvements de l'armée régulière vers Alep, deuxième ville du pays et théâtre d'une bataille cruciale pour le régime depuis près d'un mois.
L'hebdomadaire allemand Bild am Sonntag rapporte de son côté que des agents du Service fédéral de renseignement (BND) croisant au large de la Syrie observent grâce à des techniques sophistiquées les mouvements des troupes syriennes jusqu'à 600 kilomètres à l'intérieur du pays et transmettent ces informations aux services britanniques et américains pour qu'elles parviennent aux rebelles. Les pays occidentaux, qui réclament le départ de M. Assad, répètent qu'ils ne veulent pas armer les rebelles, évoquant en particulier le risque de voir cet arsenal tomber entre les mains d'extrémistes islamistes. Mais plusieurs pays ont déjà évoqué une aide dans le domaine de la communication.
Nouvelles violences
Sur le terrain, la fête de la fin du ramadan n'a pas empêché les violences, avec au moins sept morts dans la matinée, au lendemain d'une journée qui a fait samedi 137 victimes à travers le pays (63 civils, 31 rebelles et 43 soldats), selon l'OSDH. Les combats se poursuivaient en particulier à Alep, dans les quartiers de Seif al-Dawla et Izaa, a précisé l'OSDH, une organisation basée au Royaume-Uni qui s'appuie sur un réseau de militants et de témoins.
À l'étranger, M. Brahimi, qui s'est dit déjà peu confiant quant à ses chances de résoudre la crise, a reçu le soutien de l'Occident, de la Russie et de la Chine, deux pays alliés de Damas. Le Conseil national syrien (CNS), principale coalition de l'opposition, s'est dit "choqué" par de récents propos du diplomate algérien et a réclamé qu'il présente des excuses au peuple syrien, selon un communiqué.
L'imbroglio autour du vice-président
Interrogé par l'agence de presse Reuters sur la nécessité d'un départ de Bachar el-Assad, M. Brahimi avait refusé de prendre position, déclarant : "Il est bien trop tôt pour que je puisse prendre position sur ce sujet. Je n'en sais pas assez sur ce qui se passe". À Damas, la situation du vice-président Farouk al-Chareh restait incertaine. Les autorités ont démenti samedi des informations faisant état de sa défection, assurant qu'il n'avait "à aucun moment pensé à quitter le pays", mais la télévision d'État n'a diffusé aucune image de lui.
L'ASL a évoqué une "tentative de défection" qui s'est "soldée par un échec". Personnalité sunnite la plus en vue au sein du pouvoir alaouite (branche du chiisme), M. Chareh est un homme de confiance du régime et a été pendant plus de 20 ans chef de la diplomatie syrienne, avant de devenir vice-président en 2006.
Sur le front diplomatique, le diplomate algérien Lakhdar Brahimi, nommé il y a deux jours comme nouveau médiateur international pour la Syrie, a déjà essuyé des critiques de l'opposition pour avoir déclaré ne pas savoir si le moment était venu de réclamer le départ du président syrien Bachar el-Assad. Selon le Sunday Times, qui cite un responsable de l'opposition, les services secrets britanniques ont aidé les rebelles à lancer plusieurs attaques réussies contre les forces du régime.
Aide non létale
"Les services secrets britanniques observent attentivement ce qui se passe depuis Chypre", a déclaré ce responsable. "Les Britanniques donnent des informations aux Turcs et aux Américains", a-t-il précisé. Selon ce responsable, les autorités britanniques "approuvent à 100 %" les informations secrètes qui sont transmises depuis leurs bases militaires chypriotes en passant par la Turquie jusqu'aux rebelles de l'Armée syrienne libre (ASL), composée de déserteurs et de combattants civils. Les informations transmises ont concerné en particulier les mouvements de l'armée régulière vers Alep, deuxième ville du pays et théâtre d'une bataille cruciale pour le régime depuis près d'un mois.
L'hebdomadaire allemand Bild am Sonntag rapporte de son côté que des agents du Service fédéral de renseignement (BND) croisant au large de la Syrie observent grâce à des techniques sophistiquées les mouvements des troupes syriennes jusqu'à 600 kilomètres à l'intérieur du pays et transmettent ces informations aux services britanniques et américains pour qu'elles parviennent aux rebelles. Les pays occidentaux, qui réclament le départ de M. Assad, répètent qu'ils ne veulent pas armer les rebelles, évoquant en particulier le risque de voir cet arsenal tomber entre les mains d'extrémistes islamistes. Mais plusieurs pays ont déjà évoqué une aide dans le domaine de la communication.
Nouvelles violences
Sur le terrain, la fête de la fin du ramadan n'a pas empêché les violences, avec au moins sept morts dans la matinée, au lendemain d'une journée qui a fait samedi 137 victimes à travers le pays (63 civils, 31 rebelles et 43 soldats), selon l'OSDH. Les combats se poursuivaient en particulier à Alep, dans les quartiers de Seif al-Dawla et Izaa, a précisé l'OSDH, une organisation basée au Royaume-Uni qui s'appuie sur un réseau de militants et de témoins.
À l'étranger, M. Brahimi, qui s'est dit déjà peu confiant quant à ses chances de résoudre la crise, a reçu le soutien de l'Occident, de la Russie et de la Chine, deux pays alliés de Damas. Le Conseil national syrien (CNS), principale coalition de l'opposition, s'est dit "choqué" par de récents propos du diplomate algérien et a réclamé qu'il présente des excuses au peuple syrien, selon un communiqué.
L'imbroglio autour du vice-président
Interrogé par l'agence de presse Reuters sur la nécessité d'un départ de Bachar el-Assad, M. Brahimi avait refusé de prendre position, déclarant : "Il est bien trop tôt pour que je puisse prendre position sur ce sujet. Je n'en sais pas assez sur ce qui se passe". À Damas, la situation du vice-président Farouk al-Chareh restait incertaine. Les autorités ont démenti samedi des informations faisant état de sa défection, assurant qu'il n'avait "à aucun moment pensé à quitter le pays", mais la télévision d'État n'a diffusé aucune image de lui.
L'ASL a évoqué une "tentative de défection" qui s'est "soldée par un échec". Personnalité sunnite la plus en vue au sein du pouvoir alaouite (branche du chiisme), M. Chareh est un homme de confiance du régime et a été pendant plus de 20 ans chef de la diplomatie syrienne, avant de devenir vice-président en 2006.
5 Commentaires
Minerve8
En Août, 2012 (10:45 AM)N'importe Quoi !
En Août, 2012 (10:58 AM)les Occidentaux et les pays du golfe (Qatar) veulent faire partir Assad.
Les rebelles reçoivent toute la logistique possible et imaginable de ce groupe.
Après on s'étonne que l'Iran, la Russie et la Chine aide Assad.
J'aimerai qu'on arrête de nous prendre pour des cons en nous faisant croire que les Européens ne font rien ou qu'ils aident simplement en donnant des informations, ils font bien plus !
Mais çà on le saura que dans de nombreuses années, comme d'habitude.
Niase Niase
En Août, 2012 (11:49 AM)Khaddafi
En Août, 2012 (13:12 PM)Leuz
En Août, 2012 (16:37 PM)L’opération de nettoyage tous azimuts lancé après les Jeux Olympiques d’Alep, sont entrain de porter des fruits sur l’ensemble du territoire syrien où, les groupes terroristes, méthodiquement et spécifiquement, sont mis en déroute. Tenez, voici la déclaration la plus loufoque qui soit: “Assad ne contrôle plus que 30% du territoire syrien” dixit le félon en chef et ancien le Premier ministre syrien Riad Hijab, pour soutirer un peu de gazo-dollars au Qatar. Hélas, selon nos informations, l’émir du Qatar, Khalifa ben Hamad Al Thani, celui qui, en 1995, alors ministre de la Défense et chef des forces armées, profita de la visite de son père Hamad ben Khalifa en Suisse, pour le renverser et prendre le pouvoir, aurait flairé l’arnaque. Entre félons, on ne se fait visiblement pas confiance. Le pauvre Riad Hijab, est nu comme un ver…
Que les proches du traître à son pays se rassurent. Riad Hijab est bien traité à Doha où il se trouve actuellement. Mais on a compris qu’il ne sert à rien, incapable de pouvoir donner de vrais renseignements. Il a juste remis tous les numéros de téléphone de nombreux responsables syriens que les ennemis de la Syrie tentent de retourner en leur faveur pour déstabilise le régime.
C’est à Deraa, ville du sud-ouest de la Syrie ( 80 000 hab), que les opérations de l’armée syrienne sont couronnées d’un succès probant, avec l’élimination de presque tous les leaders des terroristes. D’autres ont pu s’échapper, en traversant la frontière syro-jordanienne et la syro-libanaise, avec la peur dans le ventre, d’autant plus que le clan Mokdad, famille chiite libanaise sévit sur place, en appliquant l’adage millénaire “oeil pour œil, dent pour dent”. On note entre autres, la fin de tous ces chefs terroristes, ceux qui avaient lancé le mouvement de protestation à Deraa, Hamza al-Hariri, Hamza al-Hazima, Samir Salamat et Hussein Koman. Cette nouvelle, risque encore d’énerver le mollah Fabius qui nous lit de plus en plus.
A Homs, découverte et démentèlement d’un réseau de trafic d’armes et mis en déroute des teroristes derrière ce trafic.
A Alep, la dératisation se poursuit et, c’est terminé, le dernier point d’achoppement terroristes, faisant office de livraison d’armes et de nourriture, à travers des champs, est définitivement tombé aux mains de l’armée gouvernementale. Tous leurs supporters étrangers (Belge, Anglais, Français etc) ont été obligé de fuir Alep. Probablement, avant dimanche prochain, la “ville sera entièrement nettoyée”, selon les autorités militaires, qui savent néanmoins que, des terroristes se cacheront pour mener des actions spectaculaires.
La Bérézina se poursuit donc mais, pour tous les soutiens des terroristes qui passent par ici, nous n’allons pas vous laisser sur votre faim d’ogre. Vos hérauts et héros, ont quand même fait quelque chose d’exceptionnel aujourd’hui à Al Riqqa. Figurez-vous, qu’ils ont pris la vie -avec la barbarie habituelle-, de trois innocents. Ils ont eu de la chance les tués, une mort sans douleur, différente de celle réservée aux soldats syriens, l’égorgement. Les trois malheureux, des civils, ont eu droit à des balles dans la tête. Réjouissez-vous donc, vous êtes du même tonneau.
Reply_author
En Juillet, 2023 (10:22 AM)Participer à la Discussion