Au Sri Lanka, depuis avril 2019, la classe politique et le pays se déchirent sur les causes et les responsables des actes terroristes qui ont fait 258 morts et près de 500 blessés. Même les évêques s’en sont mêlés.
« Nous sommes profondément attristés de voir qu'une enquête juste, équitable et impartiale n'a pas encore été lancée ». Ces mots sont extraits d’une lettre de la conférence épiscopale rendue publique le mois dernier par 14 signataires qui mettaient en cause l’efficacité et l’indépendance des enquêtes en cours concernant les attentats jihadistes de Pâques.
L’enquête, menée par le Parlement notamment, est boycottée par de nombreux députés de l’opposition et donne lieu à des règlements de compte politiques.
Le responsable des renseignements et le secrétaire d’État à la Défense y ont mis en cause le président. Résultat : celui-ci les a limogés.
Des scandales et peu de résultats. C’est dire la pression sur les nouveaux enquêteurs, une commission qui sera indépendante, promet-on. Cinq magistrats choisis devront présenter leurs recommandations d'ici trois mois, soit quatre semaines après l’élection présidentielle prévue le 16 novembre.
Le président au pouvoir n’a pas encore dit s’il se représentait. Le chef de l’État qui a toujours nié avoir été prévenu d'une menace djihadiste imminente
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