Six hommes ont été reconnus coupables de viols répétés et du meurtre d’une fillette musulmane, l’an dernier dans un temple hindou. D’après l’acte d’accusation, les meurtriers voulaient chasser la minorité musulmane de la région. Les viols d’enfants sont une pratique fréquente en Inde mais cette affaire a suscité une émotion particulière en raison de la barbarie des faits.
Six Indiens ont été reconnus coupables lundi du viol en réunion et du meurtre d’une fillette musulmane l’an dernier dans l’État du Jammu-et-Cachemire, un acte barbare qui avait suscité une vive émotion en Inde, a annoncé un avocat de l’accusation.
La fillette âgée de huit ans, membre d’une tribu nomade qui vit dans les forêts du Cachemire, avait été enlevée, droguée et violée pendant une semaine dans un temple hindou avant d’être étranglée et battue à mort avec une pierre, selon la police.
D’après l’acte d’accusation, les meurtriers voulaient chasser la minorité musulmane de la région. Un prêtre hindouiste et des policiers figuraient parmi les suspects, ce qui a alimenté les tensions communautaires dans cet État frontalier du Pakistan, théâtre de plusieurs conflits armés par le passé.
« Une victoire de la vérité »
Les viols d’enfants sont une pratique fréquente en Inde mais cette affaire a suscité une émotion particulière en raison de la barbarie des faits et de sa dimension religieuse, illustrée par le soutien initialement apporté aux accusés par des ministres du parti Bharatiya Janata (BJP) du Premier ministre nationaliste hindou Narendra Modi.
« C’est une victoire de la vérité », a commenté l’avocat de l’accusation, M Farooqi, à l’issue du procès à huis clos qui s’est terminé dans l’État du Pendjab après une demande de délocalisation acceptée par la Cour suprême en raison des pressions exercées par la communauté hindouiste sur la justice du Jammu-et-Cachemire.
Les prévenus feront appel
« La fillette et sa famille ont obtenu justice. Nous sommes satisfaits de ce verdict », a-t-il ajouté, précisant que le parquet avait requis la peine de mort contre trois accusés, dont le prêtre hindouiste Sanji Ram.
La peine capitale a été rétablie pour les crimes sexuels après le viol en réunion suivi d’un meurtre d’une jeune fille dans un autobus de Delhi en 2012, qui avait provoqué de grandes manifestations en Inde. Un avocat de la défense a indiqué que ses clients allaient faire appel.
4 Commentaires
Anonyme
En Juin, 2019 (10:06 AM)Anonyme
En Juin, 2019 (10:06 AM)Leur couper les couilles, un pied et un bras. Leur mettre un tatouage "violeur" sur le front. Puis les laisser partir .
Tapha
En Juin, 2019 (11:52 AM)Participer à la Discussion