Nicolas Sarkozy se livre, dans une interview publiée jeudi par l'hebdomadaire Valeurs Actuelles, à une nouvelle opération séduction auprès des électeurs du Front national, qu'il appelle à ne pas suivre "la politique du pire" et à rejoindre la "droite républicaine".
Celle-ci est, selon lui, la seule à même d'apporter des réponses "crédibles et efficaces" à la faveur de l'élection présidentielle de 2017, même s'il reconnaît que son quinquennat (2007-2012) a pu décevoir des électeurs de cette droite, attirés aujourd'hui par le parti de Marine Le Pen.
Celle-ci est, selon lui, la seule à même d'apporter des réponses "crédibles et efficaces" à la faveur de l'élection présidentielle de 2017, même s'il reconnaît que son quinquennat (2007-2012) a pu décevoir des électeurs de cette droite, attirés aujourd'hui par le parti de Marine Le Pen.
"Bien sûr, j'ai réfléchi à l'insatisfaction des Français et je peux la comprendre", dit l'ex-chef de l'Etat, notamment à propos des questions d'insécurité. "Elle guidera tout ce que je leur proposerai dans les mois qui viennent."
"A ces millions de Français (...) je veux dire ne pas suivre la politique du pire", poursuit-il. "Pourquoi ? Parce que voter Front national au premier tour, c'est faire gagner la gauche au second. C'est aboutir au même résultat que la situation actuelle. Au final, c'est donc le statu quo."
La politique proposée par le parti d'extrême-droite ne ferait qu'aggraver leurs souffrances, ajoute Nicolas Sarkozy.
"Au fond, je veux dire aux Français tentés par le Front national que la droite républicaine aura dans les deux ans qui viennent les seules réponses crédibles, sérieuses et efficaces aux problèmes de notre pays", assure-t-il.
"A ces millions de Français (...) je veux dire ne pas suivre la politique du pire", poursuit-il. "Pourquoi ? Parce que voter Front national au premier tour, c'est faire gagner la gauche au second. C'est aboutir au même résultat que la situation actuelle. Au final, c'est donc le statu quo."
La politique proposée par le parti d'extrême-droite ne ferait qu'aggraver leurs souffrances, ajoute Nicolas Sarkozy.
"Au fond, je veux dire aux Français tentés par le Front national que la droite républicaine aura dans les deux ans qui viennent les seules réponses crédibles, sérieuses et efficaces aux problèmes de notre pays", assure-t-il.
Irrité de devoir disputer à Marine Le Pen le rôle de premier opposant, l'ex-président, interrogé lors de ses vacances au Cap Nègre, sur la côte méditerranéenne, n'épargne pas non plus l'actuel chef de l'Etat, dont il juge la politique "désastreuse".
"Personne n'imagine [que le Parti socialiste] puisse encore incarner un quelconque espoir pour les Français", dit encore le président du parti Les Républicains (LR), l'ex-UMP, qui ne cache pas son intention d'en devenir le candidat pour 2017.
Il assure à ce propos que la primaire de LR "se met en place" et précise que les candidatures à l'investiture seront déposées au plus tard le 9 septembre 2016.
(Marine Pennetier et Emmanuel Jarry)
"Personne n'imagine [que le Parti socialiste] puisse encore incarner un quelconque espoir pour les Français", dit encore le président du parti Les Républicains (LR), l'ex-UMP, qui ne cache pas son intention d'en devenir le candidat pour 2017.
Il assure à ce propos que la primaire de LR "se met en place" et précise que les candidatures à l'investiture seront déposées au plus tard le 9 septembre 2016.
(Marine Pennetier et Emmanuel Jarry)
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