L’ancien ministre britannique des Affaires étrangères est visé par une enquête.
Boris Johnson avait comparé les femmes portant la burqa à des boîtes aux lettres et à des voleurs de banque dans une tribune parue lundi 6 août. Si sa place au sein du parti conservateur peut être remise en cause, les Tories se retrouvent quoi qu’il en soit dans la tourmente.
Alors que l’opinion publique s’était émue lundi des propos controversés de Boris Johnson, le charismatique ancien maire de Londres a refusé de s’excuser, plongeant le parti conservateur un peu plus dans l’embarras.
Dès la publication de la tribune où ces commentaires apparaissaient, les Tories avaient reçu des plaintes et s’étaient retrouvés face à la demande de lancer une procédure disciplinaire à son encontre.
Cela dit, même au sein du parti, des membres se sont indignés ouvertement de ces propos. Pour le député européen du nord-ouest de l’Angleterre Sajjad Karim, Boris Johnson a repoussé les limites d’un débat politique acceptable et les conservateurs doivent décider s’ils veulent représenter une véritable force nationale ou un mouvement nationaliste anglais.
Theresa May, quant à elle, se sort plutôt bien de cette affaire puisqu’il ne s’agit plus d’un membre de son gouvernement. Néanmoins, les réactions en interne contribuent à souligner les divergences au sein du parti de la Première ministre et à l’heure où le Royaume-Uni s’inquiète de plus en plus de l’idée d’une sortie de l'Union européenne sans accord, le moindre trouble au sein du parti conservateur tend à affaiblir sa position.
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