«Je ne sais pas si les Français connaîtront la réforme avant Noël», a glissé la porte-parole du gouvernement.
La réforme des retraites serait-elle une mesure sociale? C’est ce qu’a assuré Sibeth Ndiaye ce mercredi matin au micro de France Info. «Cette réforme, c’est une des réponses à la crise des “gilets jaunes”, c’est surtout une des réponses aux injustices importantes qui existent dans notre pays», a expliqué la porte-parole du gouvernement.
Prenant un exemple, Sibeth Ndiaye a affirmé ne pas pouvoir «accepter qu’une femme qui est à la tête d’une famille monoparentale, qui travaille à temps partiel - par exemple dans la grande distribution -, se retrouve sur un rond-point parce qu’elle n’arrive pas à finir la fin du mois». Selon elle, avec le système de retraites actuel, une femme dans cette situation se retrouve «pénalisée» et a «une chance sur cinq à la fin de sa vie de se retrouver à travailler jusqu’à 67 ans parce qu’elle n’a pas accumulé assez de trimestres, assez de droits à la retraite». Selon elle, une telle situation n’arriverait pas avec la réforme portée par le gouvernement, qui prévoit un système par «points».
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«On sait ce que sont les grands principes de notre réforme, on sait où on veut aller (…) mais il y a des choses qui aujourd’hui ne sont pas définies», a prévenu la porte-parole, reconnaissant que le contenu précis de la réforme reste encore flou. Même son de cloche pour le calendrier.«Je ne sais pas si les Français connaîtront la réforme avant Noël», a-t-elle indiqué, alors qu’une grande grève reconductible démarrera le 5 décembre prochain.
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