La Turquie compte bien profiter du départ des troupes américaines en Syrie. Puisque le pays est désormais au centre du jeu, la présidence turque a invité Donald Trump pour une visite officielle, tandis que la diplomatie met en garde Paris sur son attitude à l’égard des forces kurdes.
Le retrait des troupes américaines a mis Recep Tayyip Erdogan au centre du jeu régional et le président turc compte bien en tirer profit au maximum. Pour Ankara, c’est une occasion unique pour asseoir son influence dans le nord de la Syrie et éradiquer les forces kurdes qu’elle considère comme « terroristes ».
Etant donné que le pays est en position de force, le chef de la diplomatie turque a pu se permettre de dénoncer la visite de représentants des YPG kurdes à l’Elysée. Si des militaires français « restent pour protéger les YPG, cela ne sera bénéfique pour personne », met en garde par Mevlut Cavusoglu, le chef de la diplomatie turque.
La Turquie déploie ses troupes à la frontière
Et impensable il y a encore quelques semaines, la Maison Blanche a répondu « considérer positivement » une invitation pour une visite officielle du président Trump en Turquie.
Mais avant cette éventuelle visite, déjà les choses se mettent en place rapidement pour préparer le retrait des Etats-Unis : cette semaine, une délégation militaire et diplomatique américaine, de haut niveau, sera à Ankara, pour coordonner avec la Turquie les mouvements sur le terrain.
Sur le terrain justement, l’armée turque a commencé à déployer des hommes et du matériel le long de la frontière syrienne. La Turquie veut prendre le relais dès que possible.
3 Commentaires
Anonyme
En Décembre, 2018 (19:48 PM)Anonyme
En Décembre, 2018 (02:27 AM)Un mythomane qui se sert de l'argent des autres pour assouvir son désir d'éradiquer les kurdes, ces même kurdes qui ont défendu la frontière turque. L'UE lui a donné 3 milliards d'€ pour soi disant aider la Turquie à combattre Daesch et l'accueil des réfugiés syriens qu'il parque comme du bétail dans des camps indignes.
Il joue sur tout les tableaux ce tyran et personne pour le stopper dans sa mégalomanie, sans parler qu'il mange à tous les râteliers : russe, américain, européen.
Triste sire qui se prend pour un pacha dans son palais de 1000 pièces !
Ne pas oublier le soi disant putsch qui lui a permis de faire arrêter et emprisonner des centaines de milliers de journalistes, professeurs d'université , magistrats, hauts gradés dans l'armée avec sa diabolique obsession contre Gühlen, son ennemi juré.
Ce personnage qui des années durant a laissé ces "terroristes" traverser son pays pour aller se former en Syrie, Lybie, Irak et Arabie saoudite qui aujourd'hui il combat......
une ordure ce personnage !
Anonyme
En Décembre, 2018 (07:55 AM)Poutine où Erdogan : il suffit de contrer les intérêts occidentaux que vs nous amender. Erdogan a fait ?e son pays une puissance économique et militaires
Il sait ce qu'il veut.
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