Tout porte à croire que Reda Kriket, mis en examen mercredi à l'issue de six jours de garde à vue, et ses complices projetaient une action "imminente" et d'une "extrême violence", a déclaré le procureur de Paris, François Molins. Ce djihadiste présumé a été arrêté jeudi, le même jour qu'une perquisition menée à Argenteuil (Val-d'Oise), au cours de laquelle les enquêteurs ont découvert des armes et des explosifs.
"A ce stade des investigations, si aucune cible précise projetée n'a pu être identifiée, tout laisse néanmoins à penser que la découverte de cette cache a permis d'éviter la commission d'actions d'une extrême violence", a déclaré François Molins lors d'une conférence de presse. Il en veut pour preuve "les armes, les engins explosifs, pour certains déjà prêts à l'emploi, les téléphones neufs (...) ainsi que les passeports volés" retrouvés dans "l'appartement conspiratif" d'Argenteuil.
Il s'agit là d'"un arsenal qui, de par la nature et la quantité des objets découverts, constituait à l'évidence les préparatifs d'une action terroriste imminente", a encore dit le procureur.
(Simon Carraud et Sophie Louet, édité par Yves Clarisse)
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