La maison de David Ramault, le meurtrier présumé de la petite Angélique, a été prise pour cible alors que sa femme et ses enfants étaient à l'intérieur. Cette dernière a déposé plainte pour ces dégradations et pour menaces de mort. Son avocat a confié dans différents médias à quel point la vie de cette femme était devenue un enfer. Cette infirmière de deux enfants est "totalement détruite", a assuré Me Hercé Corbanesi, son avocat, dans Le Parisien.
Elle était mariée avec David Ramault depuis 18 ans et elle n'a jamais rien soupçonné. "Elle pense avant tout aux parents d'Angélique, à leur souffrance, répétant 'Mais comment vont-ils vivre, ses parents, maintenant?'. Elle se rend compte aujourd'hui qu'elle a vécu pendant plusieurs années avec un homme qui s'avère être un monstre, et avec lequel elle a eu deux enfants." Depuis les aveux de son mari, la famille vit un véritable calvaire.
Les menaces, les intimidations et les actes de vandalisme se multiplient. Avant d'être placée sous scellés, la maison a été caillassée. Une vitre a d'ailleurs été brisée. "Un véritable cauchemar" "Son cauchemar est tel qu'aujourd'hui, sur les réseaux sociaux, les photographies de ses enfants et son nom sont jetés en pâture, mais aussi son lieu de vie, sa maison qui a été cadenassée", a ajouté son avocat sur Europe 1. "Bref, elle vit un véritable cauchemar. Il y a des menaces réitérées, ainsi que des dégradations volontaires sur la maison"
Aujourd'hui, la famille se demande comment elle va faire pour continuer à vivre dans le petit village de Wambrechies, près de Lille, où tout le monde se connaît et tout se sait. "Elle est en état de choc, elle va être suivie par un psychologue et les enfants par un pédopsychiatre", précise encore Me Hervé Corbanesi sur Europe 1. "Elle ne peut pas rentrer chez elle, puisque la maison vient d'être mise sous scellés judiciaire, donc elle va être obligée de se délocaliser.
Enfin, les enfants ne seront pas scolarisés la semaine prochaine". Déjà condamné pour le viol d'une mineure en 1996, David Ramault a été mis en examen pour "séquestration de mineur de 15 ans pour faciliter un crime ou un délit", "viol sur mineur de 15 ans" et "meurtre sur mineur de 15 ans "avec la circonstance que ces faits ont été commis en récidive légale.
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