La course pour élire le prochain président de la République italienne est lancée après l'annonce implicite de l'actuel chef d'Etat, Giorgio Napolitano, qu'il quitterait son poste à la mi-janvier.
Réélu en avril 2013 faute d'accord au Parlement sur un autre candidat, M. Napolitano, 89 ans, n'a jamais fait mystère de son intention de quitter le poste bien avant la fin du septennat en 2020 en raison de son âge et de sa santé.
Présidence italienne de l'UE
Mardi, lors d'une cérémonie traditionnelle de fin d'année en présence des plus hauts dirigeants du pays, M. Napolitano a assuré qu'il suivrait personnellement, pour des raisons de "continuité institutionnelle", le parcours de présidence italienne de l'UE. Cette présidence s'achève de fait le 31 décembre mais de manière formelle avec un passage de témoin le 13 janvier, et la presse italienne prédit que M. Napolitano démissionnera le 14 ou le 15 janvier.
Processus électoral
Après cette démission, le Parlement doit se réunir dans les 15 jours en session conjointe, avec les membres du Sénat, de la Chambre des députés et 58 délégués régionaux, pour élire le nouveau président. Au trois premiers tours une majorité des deux tiers est nécessaire mais à partir du quatrième tour, la majorité simple suffit. Aucun parti ne dispose de cette majorité à lui seul, et des négociations sont déjà en cours pour trouver un candidat de consensus.
2 Commentaires
Taneef
En Décembre, 2014 (13:57 PM)Karda
En Décembre, 2014 (14:31 PM)Giorgio Napolitano devrait donner des conseils à Wade sur comment se comporter en patriache responsable.
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