RAID, GIGN, GIPN. Ces acronymes font les gros titres depuis les attentats parisiens du 13 novembre. Ils incarnent les unités d'élites amenées à intervenir en première ligne dans des cas extrêmes. Souvent séparément, parfois conjointement. Car chacun à des spécifités.
On connaît d'eux finalement peu de choses. Leur apparition est synonyme de prise d'otages ou d'attaque terroriste. Héros cagoulés d'une nation, grappes de silhouettes sur le qui-vive animant les images des chaînes d'informations en continu, ils constituent la première ligne et foncent, au péril de leur vie, pour déminer des situations désespérées. Une action qui s'accompagne généralement de détonations faites dans la discrétion d'espaces confinés.
On connaît d'eux finalement peu de choses. Leur apparition est synonyme de prise d'otages ou d'attaque terroriste. Héros cagoulés d'une nation, grappes de silhouettes sur le qui-vive animant les images des chaînes d'informations en continu, ils constituent la première ligne et foncent, au péril de leur vie, pour déminer des situations désespérées. Une action qui s'accompagne généralement de détonations faites dans la discrétion d'espaces confinés.
Charlie Hebdo, première
Eux, ce sont les hommes du Raid ou du GIGN, des appellations connues de tous mais qui disposent, comme leur nom l'indique, de spécificités propres. Amenés à réunir leur force pour la première fois de leur histoire lors des attentats de Charlie Hebdo, les hommes du Raid et du GIGN ont marqué l'histoire télévisuelle récente par des interventions souvent spectaculaires.
Merah ou la maternelle de Neuilly
Le Raid est l'acronyme de Recherche, assistance, intervention et dissuasion. Il s'agit d'unités spéciales (170 personnes) de la police française. Créé en 1985, le Raid est affecté à la lutte contre le grand banditisme, la criminalité organisée et le terrorisme. Généralement, le Raid opère en milieu urbain, là où le GIGN s'est spécialisé dans l'intervention en zone rurale ou sur des avions détournés par des pirates de l'air. Les principaux faits d'armes du Raid ces dernières années sont la neutralisation de Mohamed Merah, l'assaut contre les islamistes du GIA algérien à Roubaix en 1996 ou la célèbre prise d'otages de Human Bomb dans une classe maternelle de Neuilly en 1993.
Eux, ce sont les hommes du Raid ou du GIGN, des appellations connues de tous mais qui disposent, comme leur nom l'indique, de spécificités propres. Amenés à réunir leur force pour la première fois de leur histoire lors des attentats de Charlie Hebdo, les hommes du Raid et du GIGN ont marqué l'histoire télévisuelle récente par des interventions souvent spectaculaires.
Merah ou la maternelle de Neuilly
Le Raid est l'acronyme de Recherche, assistance, intervention et dissuasion. Il s'agit d'unités spéciales (170 personnes) de la police française. Créé en 1985, le Raid est affecté à la lutte contre le grand banditisme, la criminalité organisée et le terrorisme. Généralement, le Raid opère en milieu urbain, là où le GIGN s'est spécialisé dans l'intervention en zone rurale ou sur des avions détournés par des pirates de l'air. Les principaux faits d'armes du Raid ces dernières années sont la neutralisation de Mohamed Merah, l'assaut contre les islamistes du GIA algérien à Roubaix en 1996 ou la célèbre prise d'otages de Human Bomb dans une classe maternelle de Neuilly en 1993.
Par ailleurs, le Raid exerce des missions de filatures à l'origine, notamment, de l'arrestation de l'indépendantiste corse Yvan Colonna, condamné pour l'assassinat du préfet Claude Erignac.Assaut de Marignane
Le GIGN est le Groupe d'intervention de la gendarmerie nationale. Crée en 1974, il totalise près de 400 hommes et femmes, aux profils divers (protection, intervention, négociation). L'unité d'élite mène des missions de contre-terrorisme, de protection de personnalités à l'étranger ou de lutte contre le grand banditisme.
Comme dit plus haut, l'élite de la gendarmerie française se distingue dans les zones rurales ou sur les avions détournés, à l'image du fameux assaut de 1994 à l'aéroport de Marignane (Marseille) lors de la prise d'otages du GIA des passagers d'un vol Air France.
Le GIGN est le Groupe d'intervention de la gendarmerie nationale. Crée en 1974, il totalise près de 400 hommes et femmes, aux profils divers (protection, intervention, négociation). L'unité d'élite mène des missions de contre-terrorisme, de protection de personnalités à l'étranger ou de lutte contre le grand banditisme.
Comme dit plus haut, l'élite de la gendarmerie française se distingue dans les zones rurales ou sur les avions détournés, à l'image du fameux assaut de 1994 à l'aéroport de Marignane (Marseille) lors de la prise d'otages du GIA des passagers d'un vol Air France.
Comme le rappelle Slate, en 2007, le GIGN s'est greffé à d'autres groupes d'interventions, sous la dénomination Force d'Intervention (FI). Elle intervient notamment dans des situations de contre-terrorisme aérien, maritime, ferroviaire, les prises d'otages de grande ampleur dans des bâtiments ou des milieux particuliers comme les centrales nucléaires, les prisons ou des zones désertiques, montagneuses ou forestières. D'autres organismes moins médiatisés existent également.
Septembre noir
Parmi ceux-ci, l'AID (Recherche Assistance Intervention et Dissuasion) et le Groupe d'intervention de la police nationale (GIPN). Ce dernier forme les antennes régionales du Raid (à Bordeaux, Marseille, Lille, Lyon, Nice, Rennes et Strasbourg et trois "ultra-marins": Nouméa, Pointe-à-Pitre et Saint-Denis -Mayotte, Réunion-). La création du GIPN précède celles du Raid et du GIGN. Elle fut motivée au lendemain de l'assassinat des athlètes israéliens lors des Jeux de Munich en 1972 par des terroristes de l'OLP. Les missions se concentrent également sur les prises d'otages, les attentats terroristes ou les émeutes.
Le GIPN dépend - comme le Raid- de la DGPN, la Direction Générale de la Police nationale.
Septembre noir
Parmi ceux-ci, l'AID (Recherche Assistance Intervention et Dissuasion) et le Groupe d'intervention de la police nationale (GIPN). Ce dernier forme les antennes régionales du Raid (à Bordeaux, Marseille, Lille, Lyon, Nice, Rennes et Strasbourg et trois "ultra-marins": Nouméa, Pointe-à-Pitre et Saint-Denis -Mayotte, Réunion-). La création du GIPN précède celles du Raid et du GIGN. Elle fut motivée au lendemain de l'assassinat des athlètes israéliens lors des Jeux de Munich en 1972 par des terroristes de l'OLP. Les missions se concentrent également sur les prises d'otages, les attentats terroristes ou les émeutes.
Le GIPN dépend - comme le Raid- de la DGPN, la Direction Générale de la Police nationale.
Chez nous, il existe également des forces spéciales, réunies sous la Direction des unités spéciales du Commissarait général. Elle a vu le jour en 1972 également dans la foulée de septembre noire. Baptisées "Brigade Diane", du nom de la déesse romaine de la chasse, ces unités ont connu différentes mues pour devenir aujourd'hui la CGSU (Commissariat Général Special Units).
8 Commentaires
Anonyme
En Novembre, 2015 (14:23 PM)Anonyme
En Novembre, 2015 (14:37 PM)Anonyme
En Novembre, 2015 (15:29 PM)Quelles sont leurs compétences respectives au Sénégal.
Anonyme
En Novembre, 2015 (16:14 PM)Loumo
En Novembre, 2015 (16:14 PM)Anonyme
En Novembre, 2015 (18:05 PM)Soldat
En Novembre, 2015 (21:26 PM)Anonyme
En Novembre, 2015 (23:13 PM)en france c'est le cos. et au senegal
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