Les nouvelles règles d’accès à WhatsApp ne sont « ni transparentes, ni compréhensibles pour les utilisateurs », estiment le Bureau européen des unions de consommateurs et huit de ses organisations membres. Les ONG accusent WhatsApp de « multiples violations des droits des consommateurs européens ».
À l’origine de cette affaire, il y a les règles d'utilisation de WhatsApp, le service de messagerie de Facebook, qui avait informé en début d'année ses quelque deux milliards d'utilisateurs qu'ils devaient consentir à de nouvelles conditions d’accès à leur messagerie cryptée. En clair, il devenait obligatoire d’accepter de partager ses données de connexions WhatsApp avec Facebook pour pouvoir continuer à employer l’application mobile.
À l’origine de cette affaire, il y a les règles d'utilisation de WhatsApp, le service de messagerie de Facebook, qui avait informé en début d'année ses quelque deux milliards d'utilisateurs qu'ils devaient consentir à de nouvelles conditions d’accès à leur messagerie cryptée. En clair, il devenait obligatoire d’accepter de partager ses données de connexions WhatsApp avec Facebook pour pouvoir continuer à employer l’application mobile.
Face au tollé général de ses usagés, l'entreprise avait ensuite décalé au 15 mai la mise en œuvre de ces nouvelles règles. Puis la firme américaine annonçait un peu plus tard qu’elle renonçait à son projet... Du moins en apparence, puisqu’un bandeau publicitaire assez intrusif invite les internautes, à chacune de leur connexion sur l’application, à accepter les nouvelles conditions.
Vente forcée
Ce passage en force pour recueillir le consentement des usagers serait contraire au Règlement général de la protection des données européen. Cela s’apparente à une vente forcée que dénonce le Bureau européen des unions de consommateurs auprès de la Commission européenne et des autorités chargées de la protection des consommateurs, et jette le trouble sur la politique de confidentialité que pratique WhatsApp.
« Deux plaintes principales ont été lancées par le Bureau européen des unions de consommateurs (BEUC) : d’une part, concernant la pratique agressive de WhatsApp pour imposer ses nouvelles conditions d’utilisation et ensuite l’impossibilité pour le consommateur de comprendre les modifications apportées dans l’usage de l’application avec ces nouvelles conditions », précise Pauline Ducoin, avocate au sein du cabinet Cornet Vincent Segurel.
Et l'avocate de poursuivre : « On peut remarquer que dans ces plaintes figurent un petit encart concernant les données personnelles et le RGPD portant notamment sur la politique de confidentialité pratiquée par WhatsApp. En parallèle, un examen est en cours auprès du Comité européen de la protection des données (CEPD), à la suite d'une décision prise par l’équivalent de la CNIL en Allemagne, indiquant qu’il est hors de question de partager massivement l’intégralité des données des utilisateurs de WhatsApp avec sa maison mère, c’est-à-dire Facebook. »
Pour se défendre, la firme américaine a toujours déclaré que ces nouvelles conditions d’utilisation ne changeraient en aucun cas la confidentialité des données des utilisateurs de l’application. Mais ce discours maintes fois prononcé sur le mode « on change tout mais en définitive, ça ne change rien » fait éclater au grand jour la situation de monopole écrasante dont bénéficient les géants du web américains en général, et Facebook en particulier, qui est le propriétaire à 100% de la plate-forme WhatsApp.
Ce passage en force pour recueillir le consentement des usagers serait contraire au Règlement général de la protection des données européen. Cela s’apparente à une vente forcée que dénonce le Bureau européen des unions de consommateurs auprès de la Commission européenne et des autorités chargées de la protection des consommateurs, et jette le trouble sur la politique de confidentialité que pratique WhatsApp.
« Deux plaintes principales ont été lancées par le Bureau européen des unions de consommateurs (BEUC) : d’une part, concernant la pratique agressive de WhatsApp pour imposer ses nouvelles conditions d’utilisation et ensuite l’impossibilité pour le consommateur de comprendre les modifications apportées dans l’usage de l’application avec ces nouvelles conditions », précise Pauline Ducoin, avocate au sein du cabinet Cornet Vincent Segurel.
Et l'avocate de poursuivre : « On peut remarquer que dans ces plaintes figurent un petit encart concernant les données personnelles et le RGPD portant notamment sur la politique de confidentialité pratiquée par WhatsApp. En parallèle, un examen est en cours auprès du Comité européen de la protection des données (CEPD), à la suite d'une décision prise par l’équivalent de la CNIL en Allemagne, indiquant qu’il est hors de question de partager massivement l’intégralité des données des utilisateurs de WhatsApp avec sa maison mère, c’est-à-dire Facebook. »
Pour se défendre, la firme américaine a toujours déclaré que ces nouvelles conditions d’utilisation ne changeraient en aucun cas la confidentialité des données des utilisateurs de l’application. Mais ce discours maintes fois prononcé sur le mode « on change tout mais en définitive, ça ne change rien » fait éclater au grand jour la situation de monopole écrasante dont bénéficient les géants du web américains en général, et Facebook en particulier, qui est le propriétaire à 100% de la plate-forme WhatsApp.
Les réseaux sociaux imposent leurs conditions, sous prétexte d’un usage gratuit de leurs services mobiles ou en ligne, en échange évidemment de nos données. Et quand c’est gratuit, sachez qu’inévitablement, c’est vous le produit
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