Le candidat du PCF aurait été rémunéré, entre 2009 et 2014, pour un emploi d’assistant parlementaire qu’il n’aurait pas réellement exercé, selon un article de Mediapart publié dimanche soir. Fabien Roussel promet de fournir les documents prouvant la réalité de son travail.
Après l’affaire Fillon en 2017, place à l’affaire Roussel en 2022 ? Le candidat communiste, Fabien Roussel, est mis en cause dans un article de Mediapart, publié dimanche 20 février, pour avoir occupé, mais pas réellement exercé, un emploi d’assistant parlementaire entre 2009 et 2014, auprès de l’ancien député communiste du Nord Jean-Jacques Candelier.
Fabien Roussel, alors à la tête de la fédération communiste du Nord et sans mandat national, aurait en réalité travaillé à plein temps durant cette période pour le Parti communiste, mais avec une rémunération provenant de l’Assemblée nationale, affirme Mediapart.
"Je dis aujourd'hui que j'ai travaillé pendant ces cinq années avec Jean-Jacques Candelier, avec les collègues que j'avais auprès de lui. Jean-Jacques comme eux pourront témoigner du travail que nous avons fait ensemble", s’est défendu Fabien Roussel, lundi matin, sur Europe 1.
"J'ai été avec lui, et sans lui, pour suivre des conflits dans le Douaisis, chez lui, (...) j'ai les documents du travail que j'ai fait avec lui sur ces sujets, avec des syndicalistes", a assuré le candidat communiste : "Je les montrerai".
Dans un communiqué, l’ancien député Jean-Jacques Candelier s'est dit, lundi, "surpris et indigné de l'article laissant entendre que Fabien Roussel ne travaillait pas pour (lui)". "Il était un collaborateur précieux et efficace, sur le terrain, constamment en relation avec de nombreux acteurs syndicaux, des élus, des habitants du Douaisis comme de tout le bassin minier et du Nord-Pas-de-Calais", affirme l'ex-député, qui précise que Fabien Roussel "avait une connaissance très fine de la situation économique et sociale, mais aussi des liens étroits avec de nombreux acteurs du territoire". "C'est pour cela que je l'ai embauché", souligne-t-il.
Après l’affaire Fillon en 2017, place à l’affaire Roussel en 2022 ? Le candidat communiste, Fabien Roussel, est mis en cause dans un article de Mediapart, publié dimanche 20 février, pour avoir occupé, mais pas réellement exercé, un emploi d’assistant parlementaire entre 2009 et 2014, auprès de l’ancien député communiste du Nord Jean-Jacques Candelier.
Fabien Roussel, alors à la tête de la fédération communiste du Nord et sans mandat national, aurait en réalité travaillé à plein temps durant cette période pour le Parti communiste, mais avec une rémunération provenant de l’Assemblée nationale, affirme Mediapart.
"Je dis aujourd'hui que j'ai travaillé pendant ces cinq années avec Jean-Jacques Candelier, avec les collègues que j'avais auprès de lui. Jean-Jacques comme eux pourront témoigner du travail que nous avons fait ensemble", s’est défendu Fabien Roussel, lundi matin, sur Europe 1.
"J'ai été avec lui, et sans lui, pour suivre des conflits dans le Douaisis, chez lui, (...) j'ai les documents du travail que j'ai fait avec lui sur ces sujets, avec des syndicalistes", a assuré le candidat communiste : "Je les montrerai".
Dans un communiqué, l’ancien député Jean-Jacques Candelier s'est dit, lundi, "surpris et indigné de l'article laissant entendre que Fabien Roussel ne travaillait pas pour (lui)". "Il était un collaborateur précieux et efficace, sur le terrain, constamment en relation avec de nombreux acteurs syndicaux, des élus, des habitants du Douaisis comme de tout le bassin minier et du Nord-Pas-de-Calais", affirme l'ex-député, qui précise que Fabien Roussel "avait une connaissance très fine de la situation économique et sociale, mais aussi des liens étroits avec de nombreux acteurs du territoire". "C'est pour cela que je l'ai embauché", souligne-t-il.
"Le nom de Fabien Roussel n’est jamais apparu"
Les témoignages recueillis par Mediapart laissent toutefois entendre le contraire. "On ne le voyait pas, on ne travaillait pas avec lui", indique ainsi au sujet de Fabien Roussel une personne ayant travaillé pour Jean-Jacques Candelier à cette époque.
"Quand je suis arrivé, j’ai pris connaissance de tous les anciens dossiers du cabinet, les dossiers locaux comme les questions écrites, le nom de Fabien Roussel n’est jamais apparu", affirme également un collaborateur ayant rejoint l’équipe de l’ancien député en 2014.
Fabien Roussel, qui a affirmé être trop respectueux du travail des journalistes pour le remettre en cause, a précisé qu'il n'avait cependant jamais gagné 3 000 euros par mois comme l'écrit Mediapart". "J'ai commencé à 2 460 nets, j'ai fini à 2 700".
"Ils ont enquêté en interrogeant des gens qui sont en guerre contre moi. Je n'ai pas que des amis, c'est normal (...) Mais j'ai des dizaines de personnes qui pourront dire ce que nous avons fait ensemble, les combats que nous avons même gagnés ensemble avec Jean-Jacques Candelier", a-t-il affirmé.
"À un mois et demi du premier tour, un truc qui sort comme ça, je me suis dit, sereinement, 'c'est le jeu'", a encore déclaré le candidat communiste, qui a officiellement déposé sa candidature au Conseil constitutionnel "ce week-end", après avoir obtenu ses 500 parrainages.
Les témoignages recueillis par Mediapart laissent toutefois entendre le contraire. "On ne le voyait pas, on ne travaillait pas avec lui", indique ainsi au sujet de Fabien Roussel une personne ayant travaillé pour Jean-Jacques Candelier à cette époque.
"Quand je suis arrivé, j’ai pris connaissance de tous les anciens dossiers du cabinet, les dossiers locaux comme les questions écrites, le nom de Fabien Roussel n’est jamais apparu", affirme également un collaborateur ayant rejoint l’équipe de l’ancien député en 2014.
Fabien Roussel, qui a affirmé être trop respectueux du travail des journalistes pour le remettre en cause, a précisé qu'il n'avait cependant jamais gagné 3 000 euros par mois comme l'écrit Mediapart". "J'ai commencé à 2 460 nets, j'ai fini à 2 700".
"Ils ont enquêté en interrogeant des gens qui sont en guerre contre moi. Je n'ai pas que des amis, c'est normal (...) Mais j'ai des dizaines de personnes qui pourront dire ce que nous avons fait ensemble, les combats que nous avons même gagnés ensemble avec Jean-Jacques Candelier", a-t-il affirmé.
"À un mois et demi du premier tour, un truc qui sort comme ça, je me suis dit, sereinement, 'c'est le jeu'", a encore déclaré le candidat communiste, qui a officiellement déposé sa candidature au Conseil constitutionnel "ce week-end", après avoir obtenu ses 500 parrainages.
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