Plus de 300 personnes ont succombé aux chaleurs caniculaires qui se sont abattues sur le Japon pendant l'été, d'après un décompte de la chaîne publique NHK.L'ouest du pays en particulier a connu l'été le plus chaud jamais enregistré dans l'archipel, avec un pic de 41 degrés à l'ombre atteint le 12 août à Shimanto, dans le sud de l'île méridionale de Shikoku, selon l'agence de météorologie japonaise.
Outre Shikoku, la partie ouest de l'archipel comprend l'île de Kyushu et le sud et l'ouest de l'île principale de Honshu, dont les métropoles d'Osaka et Kobe et l'ancienne capitale impériale Kyoto. L'est du pays, dont la mégapole de Tokyo et ses 35 millions d'habitants, a aussi connu un été torride, le troisième plus chaud recensé dans l'archipel, avec des températures dépassant allègrement 30 voire 35 degrés à l'ombre.
La sensation d'étouffement a été démultipliée dans les grandes agglomérations qui présentent de nombreuses surfaces réfléchissantes, comme les fenêtres des immeubles, et sont couvertes de goudron qui surchauffe au soleil. Au final, la NHK a recensé au moins 338 personnes mortes entre fin mai et fin août. Quelque 78% d'entre elles étaient âgées de 60 ans et plus et les trois quarts des victimes sont décédées dans des maisons, souvent sans air conditionné ou bien l'appareil éteint.
L'agence nationale de gestion des désastres a rapporté de son côté que près de 54.000 personnes avaient été admises à l'hôpital pendant cette période, victimes d'insolation ou de déshydratation, et que 87 personnes y étaient mortes. La traditionnelle saison des pluies du mois de juin a été peu intense et s'est terminée très tôt cette année au Japon. Elle a été suivie de journées torrides dès le début juillet, parfois entrecoupées de violents orages.
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