La communauté layène a célébré, ce mercredi 17 juillet 2024 le pèlerinage de Nguédiaga à Malika. Cet événement important commémore les trois jours passés par Seydina Limamou Laye Al Mahdi, le fondateur de la communauté, autour d’un buisson nommé " Nguédiaga "pour échapper à l’oppression coloniale. Cet épisode marquant de l’histoire layène remonte à la nuit du 10 au 11 septembre 1887, lorsque Seydina Limamou, accompagné de ses quatre fidèles guerriers, Thierno Sarr Thiom, Abdoulaye Samb, Demba Mbaye et Ali Mbaye, a pris la route de l’exil.
Pour éviter la répression des colonisateurs, Seydina Limamou et ses compagnons longèrent le littoral jusqu’à Malika. Là, Al Mahdi leur fit signe de s’arrêter et de se réfugier dans un buisson connu sous le nom de Nguédiaga, un arbre aux vertus médicinales. Seydina Limamou y resta trois jours, durant lesquels il observa un jeûne strict, trouvant ainsi un abri spirituel et physique contre l’oppression.
En effet, l’initiation de cet événement sacré remonte à 1962, sous le califat de Seydina Mandione Laye, qui choisit de commémorer cet épisode lors de l’après-midi de la fête de la Tabaski. Depuis, ce site est devenu un lieu de prière et de recueillement pour les fidèles layènes. Sous le khalifat de Seydina Mame Alassane Laye, la cérémonie fut déplacée au lendemain de la fête de l'Achoura, ou "Tamkharite " marquant ainsi une période de recueillement et de dévotion encore plus solennelle.
Le pèlerinage de Malika est désormais le deuxième événement le plus important pour la communauté layène. Les fidèles, vêtus de blanc, participent à des lectures du saint Coran et se recueillent aux différents sites sacrés. Cet événement est non seulement un hommage à Seydina Limamou Laye Al Mahdi, mais aussi une manifestation de la résilience et de la spiritualité profondes de la communauté layène. Ainsi, chaque année, ce pèlerinage réaffirme les liens sacrés et historiques qui unissent les fidèles à leurs ancêtres, perpétuant une tradition de foi.
L'événement religieux de Nguédiaga est marqué par des cérémonies de prière, des lectures du Coran et des moments de recueillement. Les fidèles, habillés de blanc, participent à des processions vers les différents sites sacrés, renouant avec l’esprit de sacrifice et de dévotion de leurs ancêtres. Cette manifestation de foi renforce les liens communautaires et perpétue les valeurs de courage, de résilience et de spiritualité.
Chaque année, le pèlerinage de Nguédiaga rassemble des milliers de fidèles. Ce rendez-vous de Nguédiaga est une célébration de la foi, de la mémoire et de la communauté. Il incarne l'esprit de résistance et de dévotion qui caractérise la communauté layène, et continue d'inspirer les générations présentes et futures dans leur quête de justice et de spiritualité.
1 Commentaires
Thiey
En Juillet, 2024 (08:03 AM)Ils sont dans le paganisme et se croient musulmans, croyants, ils sont dans l'égarement total sans possibilité de retrouver les sentiers de la foi authentique si ce n'est par la permission d'allah celui qui guide qui il veut.
Ils ont des marabouts ignorants en premier le fondateur de cette secte antéislamique, ils n'ont jamais écrit un livre scientifique dans le cercle des savants ni commenter un œuvre scientifique dans l'islam. Il suffit de regarder un marabout layenne pour savoir que ces gens là sont loin de l'islam, des marabouts qui portent des chaînes, écoutent la musique, fréquentent les musiciens et autres personnalités du showbiz, des marabouts qui sont incapables de formuler une phrase religieuse et scientifique. Les layennes c'est rien à part le chemin du diable qui mène directement en enfer, leur tout repose sur le mensonge et la propagande. Ils incarnent inssa Ibn Mariam alors que inssa doit descendre et non renaître il n'a de mère que Mariam la sainte et sans père. Je peux apporter plusieurs points pour montrer l'égarement des layennes. Qu'allah éloigne les musuzen particulier les sénégalais de cette secte satanique.
Participer à la Discussion