La cour d‘appel d‘Aix-en-Provence a confirmé mardi la condamnation à 18 mois de prison, dont six avec sursis, de l‘ancien porte-parole de l‘association des victimes de l‘attentat du 14 juillet 2016 à Nice, Vincent Delhomel, poursuivi pour des faits d‘escroquerie et d‘abus de confiance. La cour, qui a confirmé la peine prononcée en première instance par le tribunal correctionnel de Nice, a ordonné en outre son maintien en détention.
Mais elle a ouvert la voie à un aménagement de la peine par le port d‘un bracelet électronique, selon le jugement que Reuters a pu consulter. Les juges n‘ont pas suivi les réquisitions du parquet qui avait réclamé à l‘audience une peine de cinq ans d‘emprisonnement contre le cofondateur et ex-secrétaire général de “Promenade des Anges”, l‘association constituée après l‘attaque au camion-bélier qui a fait 86 morts et 450 blessés à Nice.
Elle a relaxé des faits d‘escroquerie le serveur de 50 ans accusé d‘avoir détourné près de 10.000 euros sur les recettes d‘une course caritative et le remboursement de notes de frais indues. L‘association s‘est vue allouer 6.778 euros de dédommagement au titre du préjudice matériel et 10.000 euros au titre du préjudice moral pour atteinte à sa réputation.
Jean-François Rosnoblet, édité par Yann Le Guernigou
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