Le prince Charles à son tour éclaboussé par les révélations des Paradise Papers Le prince de Galles aurait fait campagne pour que certains accords sur le changement climatique soient modifiés, sans révéler que le duché de Cornouailles, une de ses sources de revenus, venait d'investir dans une société basée aux Bermudes qui profiterait des propositions avancées par l'héritier de la couronne britannique.
Telle mère, tel fils ? Après les révélations sur les investissements de la reine d’Angleterre dans des paradis fiscaux, c’est au tour de son fils aîné, le prince Charles, de se retrouver en eaux troubles : de nouveaux documents dévoilés dans l’enquête dite des Paradise Papers montrent que le duché de Cornouailles qui gère les fonds privés de l’héritier de la couronne a investi environ 3 millions et demi d’euros offshore dans les îles Caïman en 2007.
Le duché a immédiatement réagi en précisant qu’aucun avantage fiscal n’avait été retiré de ces investissements et a rappelé que le prince Charles payait des impôts sur la base du volontariat.
Mais l’information la plus problématique est surtout que le duché a secrètement acheté des parts à la même époque dans une société basée aux Bermudes dont l’un des directeurs était un ami proche du prince. Quelque temps plus tard, Charles a mené une grande campagne pour obtenir la modification de certains accords sur le changement climatique.
Le prince est depuis longtemps un ardent défenseur de l’environnement, mais les documents montrent que cette campagne de lobbying allait surtout profiter à cette société offshore et donc aux investissements du prince de Galles. Un conflit d’intérêts flagrant qui ternit à nouveau la réputation de la famille royale et pose de sérieuses questions sur la façon dont est gérée la fortune des Windsor.
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