C’est inquiétant : « toujours présentée comme la championne d’Europe des bébés, la France connaît pourtant une baisse de sa natalité pour la troisième année consécutive. » Constatation en Une du Figaro.
C’est le principal enseignement du bilan démographique de l’INSEE publié hier. « Comme en 2015 et en 2016, précise le journal, la natalité baisse en 2017. 767.000 nourrissons ont vu le jour l’année dernière. C’est 17.000 de moins qu’en 2016, soit une chute de 2,1 %. En parallèle, la fécondité des femmes françaises baisse également pour la troisième année de suite pour s'établir à 1,88 enfant par femme. » Dans le même temps, « le nombre de décès augmente. Alors que les générations du baby-boom arrivent aux grands âges, 603.000 personnes sont mortes en 2017 en France, soit 9.000 de plus qu’en 2016. »
Résultat, le solde naturel de population en France (différence entre les naissances et les décès) est « historiquement bas, le plus faible constaté depuis l’après-guerre avec seulement 164.000 personnes de plus. »
Alors pourquoi fait-on moins de bébés en France ? Le Figaro y voit principalement une cause politico-économique… « La vitalité démographique française s’éteint, mais comment en serait-il autrement ? Le quinquennat de François Hollande a sonné le glas de l’universalité de la politique familiale : diminution des allocations, baisse du plafond du quotient familial, modulation des aides pour l’accueil des jeunes enfants… Longtemps résolument nataliste, la politique familiale est aujourd’hui devenue un simple outil de redistribution sociale. Le gouvernement Macron n’a pas emprunté une autre voie. »
Quelle foi dans l’avenir ?
La Croix est sceptique… « Existe-t-il des parents qui décident de mettre au monde un enfant à cause d’une prestation sociale ou, d’ailleurs, pour assurer l’avenir des systèmes de retraite ? On peut en douter. En revanche, il existe certainement une dimension de la politique familiale comme encouragement symbolique à la procréation qui a été mise à mal ces dernières années, estime le quotidien catholique. Mais ce n’est qu’un des aspects d’une évolution beaucoup plus large qui valorise la prospérité matérielle et le développement professionnel plutôt que l’épanouissement familial. À tort. Pour inverser la courbe, affirme encore La Croix, il faudrait davantage exposer à la lumière l’extraordinaire source d’énergie que peut représenter la naissance d’un enfant pour tous ceux qui l’entourent. »
En tout cas, estime Le Monde, « même si la population française reste légèrement en croissance, ces chiffres doivent nous alerter pour au moins deux raisons. La première est d’ordre économique. Une natalité dynamique est cruciale en termes de solidarité nationale, car le renouvellement des jeunes générations permet de contribuer au financement des retraites des plus âgés. Le ressort psychologique est tout aussi important. Faire des enfants traduit une certaine foi dans l’avenir, qui est un ressort indispensable à un pays pour se projeter sur le long terme. »
Immigration : Macron droit dans ses bottes
A la Une également, la mise au point hier du président Macron sur sa politique migratoire… Une politique défendue et assumée par le chef de l’Etat. Emmanuel Macron, à Calais, a revendiqué l’ambition d’une politique combinant « devoir d’humanité » et respect de « l’ordre républicain. »
Certes, « le ton s’est adouci, mais la détermination reste intacte, pointe Ouest France. Il n’est pas question de changer d’orientation. » En tout cas, « Emmanuel Macron avance sur un fil, estime encore le quotidien du grand Ouest. Revendiquant un 'langage de vérité', il joue l’opinion – plutôt favorable à la restriction du droit d’asile – contre les associations, les intellectuels et les politiques. S’il échoue sur ce dossier difficile, le Front national saura en profiter. On l’a vu en Allemagne, où l’ouverture des portes a coûté cher à la Chancelière : les scores de l’extrême droite restent indexés sur les flux migratoires. »
« Pouvait-il tenir un autre discours ?, s’interroge La Montagne. Lui dont l’équilibre paraît de moins en moins confortable. Emmanuel Macron, occupé à couper l’oxygène de la droite, a une grande majorité de l’opinion pour lui, en quête de fermeté et d’ordre. Mais lui fallait-il pour autant tenir des propos aussi durs envers certaines associations accusées d’irresponsabilité, mais qui, tout comme des civils nez à nez avec la détresse, tendent la main quand l’État, aussi puissant soit-il, est défaillant ? »
Pour Les DNA, Macron est sur la bonne voie : « un peu d’habillage humanitaire ici, une bonne dose de fermeté là. Quoi qu’on en dise, Emmanuel Macron prend le risque de l’action. Les associations pestent. La caravane présidentielle ne s’arrêtera plus : en parlant aux Français de leur argent, de leur sécurité, Macron s’est lui-même astreint à des résultats. Les chiffres des reconductions, des rétentions et des procédures seront à l’avenir une façon de mesurer cette nouvelle approche des migrations, une sorte d’indice Macron. »
Abandon délibéré…
Enfin, le dossier Lafarge à la Une de Libération… « Menacés par Daech, Abandonnés par Lafarge », s’exclame le journal. Libération publie en effet des témoignages de salariés syriens du cimentier français. « Des salariés laissés sans protection qui racontent trois années rythmées par les combats et les enlèvements, ce que confirment des documents internes de l’entreprise. »
Commentaire indigné du journal : « depuis le début de la guerre en Syrie, et surtout depuis l’instauration du 'califat' de Daech à quelques pas de leurs précieuses usines, les dirigeants de Lafarge ont voulu à toute force maintenir leurs installations en fonctionnement. (…) La sauvegarde des investissements passant avant tout, ils ont exigé de leurs salariés qu’ils restent sur place, en dépit des attaques, des enlèvements, des exécutions qui sévissaient alentour, y compris sur les routes que les salariés locaux devaient emprunter journellement pour aller au travail. Ces dirigeants indifférents sont maintenant accusés d’avoir subrepticement financé les terroristes, en échange de l’autorisation de poursuivre leur activité. Ils sont surtout accusés, par leurs anciens salariés syriens, de les avoir délibérément abandonnés quand la situation est devenue intenable. (…) C’est ce comportement, rappelant furieusement d’anciennes pratiques coloniales, qui sera prochainement examiné devant les tribunaux français. »
7 Commentaires
Anonyme
En Janvier, 2018 (08:11 AM)MAIS LES AFRICAINS CONTINUENT TOUJOURS D'EN FAIRE 7, 8, 9 ET MEME 10 QUELQUES... FOIS ENSUITE ILS NE S'EN OCCUPENT PAS.. ET DANS LA CITE.. CES ENFANTS LAISSES EN EUX MEME , DEVIENNENT DES BANDITS DE ROUTE, VOLEURS, CRIMINELS ETC... EVIDEMENT QUELQUES UNS DEVIENNENT FOOTBALEURS, ET D'AUTRES DES PROFESSIONNELS: DOCTEURS, JOURNALISTES, AVOCATS ETC...
CEST COMME LES GHETTOS AMERICAINS ET LES PROJECTS COMME ON LES APPELENT ICI.. LES NOIRS ET LES HISPANICS.. KHAMOUMA REK KAGNE LEUNIYYE YEWOU... ILS EN FONT 5,6,7....MAIS TRUMP LES COUPE LES VIVRES ET LEUR WELFARE CHECK... IL FAUT ALLER TRAVAILLER .. MO GUENN GOR BOU NIOW REKKK EUMBEUL LENN... TU PEUX VOIR 6 GOSSES AVEC DIFFERENTS PERES..
SLAVE MENTALITY.....
Anonyme
En Janvier, 2018 (08:34 AM)c est vrai. esclave beaucoup de ses ancetres ont ete castre. son grand pere doit tout a la mansuetude du pere Boutlik. un genereux maure esclavagste.
Anonyme
En Janvier, 2018 (08:34 AM)c est vrai. esclave beaucoup de ses ancetres ont ete castre. son grand pere doit tout a la mansuetude du pere Boutlik. un genereux maure esclavagste.
Anonyme
En Janvier, 2018 (08:34 AM)c est vrai. esclave beaucoup de ses ancetres ont ete castre. son grand pere doit tout a la mansuetude du pere Boutlik. un genereux maure esclavagste.
Anonyme
En Janvier, 2018 (08:34 AM)c est vrai. esclave beaucoup de ses ancetres ont ete castre. son grand pere doit tout a la mansuetude du pere Boutlik. un genereux maure esclavagste.
Anonyme
En Janvier, 2018 (08:34 AM)c est vrai. esclave beaucoup de ses ancetres ont ete castre. son grand pere doit tout a la mansuetude du pere Boutlik. un genereux maure esclavagste.
Anonyme
En Janvier, 2018 (09:33 AM)Participer à la Discussion