Benjamin Netanyahu a réitéré son engagement en faveur d'une solution à deux Etats pour mettre fin au conflit israélo-palestinien lors de sa rencontre avec Barack Obama, lundi, espérant ainsi réchauffer des relations minées par les désaccords sur l'Iran et la politique américaine au Proche-Orient.
Lors de son premier entretien avec le président américain depuis la signature de l'accord sur le nucléaire iranien, le Premier ministre israélien a soutenu la proposition de "deux Etats pour deux peuples" mais il a répété que les Palestiniens devaient pour cela reconnaître Israël en tant qu'Etat juif -- ce que ces derniers ont jusqu'à présent refusé.
Lors de son premier entretien avec le président américain depuis la signature de l'accord sur le nucléaire iranien, le Premier ministre israélien a soutenu la proposition de "deux Etats pour deux peuples" mais il a répété que les Palestiniens devaient pour cela reconnaître Israël en tant qu'Etat juif -- ce que ces derniers ont jusqu'à présent refusé.
La visite de Benjamin Netanyahu à Washington est intervenue dans un contexte d'extrême tension en raison de la poursuite des attaques à l'arme blanche et à la voiture bélier menées par des Palestiniens, dont Barack Obama a condamné les agissements tout en invitant le dirigeant israélien à favoriser l'apaisement de la situation.
La Maison blanche attendait de Benjamin Netanyahu qu'il clarifie sa position sur la solution à deux Etats, pilier de la diplomatie américaine au Proche-Orient depuis 40 ans, que le chef du gouvernement israélien avait semblé enterrer pendant la campagne des élections législatives du mois de mars.
"Nous n'avons pas abandonné nos espoirs de paix", a assuré le Premier ministre israélien aux journalistes autorisés à assister au début de l'entretien.
La Maison blanche attendait de Benjamin Netanyahu qu'il clarifie sa position sur la solution à deux Etats, pilier de la diplomatie américaine au Proche-Orient depuis 40 ans, que le chef du gouvernement israélien avait semblé enterrer pendant la campagne des élections législatives du mois de mars.
"Nous n'avons pas abandonné nos espoirs de paix", a assuré le Premier ministre israélien aux journalistes autorisés à assister au début de l'entretien.
VERS UNE AIDE MILITAIRE ACCRUE
La première rencontre entre les deux dirigeants depuis 13 mois a été en apparence plus cordiale que celle de 2011, qui avait été particulièrement tendue.
Depuis, un accord définitif encadrant le programme nucléaire iranien en échange d'une levée des sanctions internationales a été conclu le 14 juillet dernier à Vienne, au grand dam d'Israël qui a vivement exprimé son mécontentement.
Dans un discours prononcé devant le Congrès des Etats-Unis en mars dernier à l'invitation du Parti républicain, Benjamin Netanyahu avait suscité la fureur de la Maison blanche en appelant à rejeter l'accord avec l'Iran, qui était alors en négociation.
Depuis, un accord définitif encadrant le programme nucléaire iranien en échange d'une levée des sanctions internationales a été conclu le 14 juillet dernier à Vienne, au grand dam d'Israël qui a vivement exprimé son mécontentement.
Dans un discours prononcé devant le Congrès des Etats-Unis en mars dernier à l'invitation du Parti républicain, Benjamin Netanyahu avait suscité la fureur de la Maison blanche en appelant à rejeter l'accord avec l'Iran, qui était alors en négociation.
En contrepartie de l'accord conclu cet été, le Premier ministre israélien espère obtenir des Etats-Unis un renforcement de leur assistance militaire.
Israël, qui reçoit pour le moment une aide annuelle de 3,1 milliard de dollars (2,9 milliards d'euros), souhaite que cette somme soit portée à cinq milliards pendant dix ans, ont dit à Reuters des membres du Congrès, selon lesquels un compromis devrait être trouvé entre 4 et 5 milliards annuels.
A l'appui de sa demande, le gouvernement israélien fait valoir que l'allègement des sanctions contre l'Iran devait permettre à Téhéran d'investir davantage dans le développement de son programme de missiles, tout en renforçant le financement de ses alliés du Hezbollah libanais et du Hamas aux frontières d'Israël.
Israël, qui reçoit pour le moment une aide annuelle de 3,1 milliard de dollars (2,9 milliards d'euros), souhaite que cette somme soit portée à cinq milliards pendant dix ans, ont dit à Reuters des membres du Congrès, selon lesquels un compromis devrait être trouvé entre 4 et 5 milliards annuels.
A l'appui de sa demande, le gouvernement israélien fait valoir que l'allègement des sanctions contre l'Iran devait permettre à Téhéran d'investir davantage dans le développement de son programme de missiles, tout en renforçant le financement de ses alliés du Hezbollah libanais et du Hamas aux frontières d'Israël.
(Avec Jeff Mason; Danielle Rouquié et Tangi Salaün pour le service français)
2 Commentaires
Sago
En Novembre, 2015 (09:08 AM)Anonyme
En Novembre, 2015 (15:57 PM)Participer à la Discussion