Barack Obama a critiqué Donald Trump lors de son discours à l'occasion du centième anniversaire de la naissance de Nelson Mandela, premier président sud-africain noir, à Johannesbourg.
Dans un discours prononcé à Johannesburg lors de la cérémonie du centième anniversaire de la naissance de Nelson Mandela, l’ex président américain, Barack Obama s’est attaqué à son successeur Donald Trump. Il a notamment fustigé le retrait des États-Unis des accords de Paris sur le climat.
L’ancien président américain Barack Obama a multiplié à mots à peine couverts ce mardi les attaques contre son successeur Donald Trump, en s’en prenant aux climatosceptiques, aux politiques d’immigration basées « sur la race » et aux hommes politiques qui « ne cessent de mentir » et « brouillent les lignes entre divertissement et informations ».
Dans un discours politique très attendu à Johannesburg à l’occasion du centième anniversaire de la naissance de Nelson Mandela, premier président sud-africain noir, Barack Obama a pris soin de ne jamais nommer l’actuel locataire de la maison Blanche, mais ses nombreuses allusions à Donald Trump ont fait mouche dans le stade Wanderers qui lui était totalement acquis.
« La politique de la peur et de la rancune »
« Compte tenu de l’époque incertaine et étrange dans laquelle nous vivons, les informations apportent chaque jour leur lot de titres perturbants qui donnent le tournis », a lancé l’ancien président américain au début de son intervention devant plus de 10 000 personnes. La veille, le président Trump avait consterné l’Amérique en tournant le dos aux alliés des États-Unis et en donnant des gages à Vladimir Poutine.
À Johannesburg, Barack Obama a également dénoncé « la politique de la peur et de la rancune » et celle « des hommes forts ». Il s’en est pris aux politiciens qui « ne font que mentir ». « Les politiques semblent rejeter le concept de vérité objective, les gens inventent », a-t-il lancé, déclenchant des rires nourris. « Il faut croire dans les faits », a-t-il insisté, alors que son successeur dénonce à longueur de journée les « fakes news ». « Nier les faits peut mettre à mal la démocratie ». « Je ne peux pas trouver de terrain d’entente avec quelqu’un qui affirme que le changement climatique n’existe pas, quand tous les scientifiques disent l’inverse », a poursuivi Barack Obama. Un des premiers gestes de Donald Trump à la Maison Blanche avait été de retirer les États-Unis de l’accord de Paris sur le climat, l’estimant « injuste » pour l’industrie de son pays.
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