Nokia a défendu vendredi son engagement à préserver les emplois en France après sa fusion avec Alcatel-Lucent et laissé entendre que les réductions d'effectifs pourraient se faire surtout en dehors des deux pays d'origine.
L'équipementier télécoms finlandais, qui a annoncé cette semaine une offre de rachat de son concurrent franco-américain, s'est engagé à maintenir les effectifs français au niveau qu'ils auront atteint une fois achevé le plan de restructuration engagé par Alcatel.
"Lorsqu'on réalise des opérations dans lesquelles la France est impliquée, il faut s'assurer que le gouvernement soutient le projet, comprend la logique stratégique", a déclaré Rajeev Suri, directeur général de Nokia, lors d'une conférence de presse.
"Il n'y a rien d'extraordinaire dans l'engagement pris vis-à-vis de la France (...) En fait cela a tout son sens du point de vue de l'entreprise."
Il a ajouté que ce rachat déboucherait à terme sur des réductions d'emplois. Il a toutefois refusé de donner davantage de détails quant à l'impact de cette fusion dans les différents pays où le groupe est présent, tout en faisant l'éloge de la division recherche et développement de Nokia en Finlande.
Le président de Nokia Risto Siilasmaa a dit que le nouveau groupe devait être compétitif dans chaque pays où il opère.
"Si on se place au niveau mondial, proportionnellement, il n'y a pas tant de salariés que cela dans les pays d'origine."
Nokia compte environ 6.900 salariés en Finlande et Alcatel environ 6.000 en France, sur un effectif total de 114.000 à eux deux.
(Jussi Rosendahl, Juliette Rouillon pour le service français, édité par Benoît Van Overstraeten)
3 Commentaires
Anonyme
En Avril, 2015 (13:09 PM)Osez
En Avril, 2015 (17:03 PM)Nokia
En Avril, 2015 (18:12 PM)Participer à la Discussion