Nicolas Sarkozy a suggéré mercredi que l'Etat réalloue à la lutte contre le terrorisme une partie des "moyens considérables" consacrés par la justice à sa surveillance.
L'ancien président réagissait aux informations du Journal du dimanche selon lesquelles ses portables ont été "géolocalisés" et ses factures téléphoniques étudiées à la demande de la juge chargée de l'affaire "Air Cocaïne", un trafic de drogue présumé entre la République dominicaine et la France.
Il a estimé sur RTL que dans tout autre pays cette affaire aurait provoqué un "scandale".
"J'ai découvert que j'avais été géolocalisé (...) que mes téléphones avaient été écouté, que mes factures de téléphone avaient été étudiées, qu'on a comparé les téléphones que j'appelais avec les téléphones appelés par des trafiquants de drogue.
L'ancien président réagissait aux informations du Journal du dimanche selon lesquelles ses portables ont été "géolocalisés" et ses factures téléphoniques étudiées à la demande de la juge chargée de l'affaire "Air Cocaïne", un trafic de drogue présumé entre la République dominicaine et la France.
Il a estimé sur RTL que dans tout autre pays cette affaire aurait provoqué un "scandale".
"J'ai découvert que j'avais été géolocalisé (...) que mes téléphones avaient été écouté, que mes factures de téléphone avaient été étudiées, qu'on a comparé les téléphones que j'appelais avec les téléphones appelés par des trafiquants de drogue.
Pourquoi se donner tant de mal? Je suis suivi toute la journée par des journalistes, on peut me pister assez facilement", a-t-il dit.
Alors que le gouvernement reconnaît manquer de moyens pour surveiller tous les suspects potentiels, "peut-être qu'on pourrait allouer une partie des policiers et des moyens considérables mis sur moi sur les terroristes ou des gens qui mettent en cause la sécurité des Français", a ajouté l'ex-chef de l'Etat.
"Je veux simplement savoir si les procédures ont été respectées et je veux comprendre pourquoi le contribuable doit payer de telles sommes et de tels moyens mis en oeuvre uniquement pour me surveiller parce que je représenterais un danger pour la République", a-t-il poursuivi.
Alors que le gouvernement reconnaît manquer de moyens pour surveiller tous les suspects potentiels, "peut-être qu'on pourrait allouer une partie des policiers et des moyens considérables mis sur moi sur les terroristes ou des gens qui mettent en cause la sécurité des Français", a ajouté l'ex-chef de l'Etat.
"Je veux simplement savoir si les procédures ont été respectées et je veux comprendre pourquoi le contribuable doit payer de telles sommes et de tels moyens mis en oeuvre uniquement pour me surveiller parce que je représenterais un danger pour la République", a-t-il poursuivi.
Nicolas Sarkozy a une nouvelle fois mis en cause la ministre de la Justice Christiane Taubira, assurant que le rapport d'enquête le concernant avait "naturellement" été porté à sa connaissance, bien que le Premier ministre Manuel Valls l'ait démenti mardi.
"Des questions sont posées, nous verrons la suite à donner en fonction des réponses qui seront apportées", a-t-il encore dit.
Selon le JDD, les investigations qui ont visé Nicolas Sarkozy tiennent au fait qu'il a utilisé le Falcon de location à bord duquel 700 kilos de cocaïne ont été saisis le 19 mars 2013 sur l'aéroport de Punta Cana.
Son avocat, Thierry Herzog, a assuré que ce ne n'était pas le même appareil mais a confirmé que c'était la même compagnie de location.
Deux pilotes français condamnés à vingt ans de prison en première instance en République dominicaine dans cette affaire ont fui ce pays avant leur procès en appel et ont été placés en détention provisoire en France lundi.
(Yann Le Guernigou, édité par Sophie Louet)
"Des questions sont posées, nous verrons la suite à donner en fonction des réponses qui seront apportées", a-t-il encore dit.
Selon le JDD, les investigations qui ont visé Nicolas Sarkozy tiennent au fait qu'il a utilisé le Falcon de location à bord duquel 700 kilos de cocaïne ont été saisis le 19 mars 2013 sur l'aéroport de Punta Cana.
Son avocat, Thierry Herzog, a assuré que ce ne n'était pas le même appareil mais a confirmé que c'était la même compagnie de location.
Deux pilotes français condamnés à vingt ans de prison en première instance en République dominicaine dans cette affaire ont fui ce pays avant leur procès en appel et ont été placés en détention provisoire en France lundi.
(Yann Le Guernigou, édité par Sophie Louet)
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