Les chauffeurs de taxi français ont engagé jeudi un mouvement de protestation massif contre les véhicules clandestins qui utilisent l'application UberPop, perturbant la circulation dans de nombreuses villes et l'accès aux aéroports parisiens.
Ils réclament la désactivation d'Uberpop, seule manière selon eux de bloquer les activités de la société américaine en France, mais aussi une meilleure réglementation des voitures de tourisme avec chauffeur (VTC).
Ils ont notamment perturbé les accès aux gares et aux aéroports parisiens ainsi que la circulation sur le boulevard périphérique de Paris, parfois au prix de tensions avec les forces de l'ordre déployées massivement.
Ils réclament la désactivation d'Uberpop, seule manière selon eux de bloquer les activités de la société américaine en France, mais aussi une meilleure réglementation des voitures de tourisme avec chauffeur (VTC).
Ils ont notamment perturbé les accès aux gares et aux aéroports parisiens ainsi que la circulation sur le boulevard périphérique de Paris, parfois au prix de tensions avec les forces de l'ordre déployées massivement.
"Accès routier à l'aéroport Charles de Gaulle bloqué, privilégiez le RER B", a notamment averti Aéroports de Paris sur son compte twitter en début de matinée.
Plusieurs incidents ont été signalés avec des chauffeurs UberPOP ou des VTC, notamment Porte Maillot à Paris, où deux voitures ont été retournées.
"Aucune violence n'est acceptable et nous apporterons notre soutien aux forces de l'ordre pour identifier et sanctionner les responsables", a déclaré à BFM TV le directeur général de la société de taxis parisien Taxis bleus.
"Ce sont des individus isolés qui ne représentent pas les 55.000 pères ou mères de famille qui sont chauffeurs de taxi en France aujourd'hui", a ajouté Yann Ricordel.
Dans les Bouches-du-Rhône, les taxis ont installé plusieurs barrages filtrants à Marseille et Aix-en-Provence.
Ils ont aussi bloqué les accès de la gare Saint-Charles de Marseille et de la gare TGV d'Aix-en-Provence et pris position sur l'accès principal de l'aéroport Marseille-Provence.
Plusieurs incidents ont été signalés avec des chauffeurs UberPOP ou des VTC, notamment Porte Maillot à Paris, où deux voitures ont été retournées.
"Aucune violence n'est acceptable et nous apporterons notre soutien aux forces de l'ordre pour identifier et sanctionner les responsables", a déclaré à BFM TV le directeur général de la société de taxis parisien Taxis bleus.
"Ce sont des individus isolés qui ne représentent pas les 55.000 pères ou mères de famille qui sont chauffeurs de taxi en France aujourd'hui", a ajouté Yann Ricordel.
Dans les Bouches-du-Rhône, les taxis ont installé plusieurs barrages filtrants à Marseille et Aix-en-Provence.
Ils ont aussi bloqué les accès de la gare Saint-Charles de Marseille et de la gare TGV d'Aix-en-Provence et pris position sur l'accès principal de l'aéroport Marseille-Provence.
"CONCURRENCE DÉLOYALE"
A Toulouse, quelque 200 taxis selon la police, 780 selon leur syndicat, ont organisé des barrages filtrants aux entrées de l'aéroport et à proximité de la gare Matabiau.
"Nous voulons les empêcher de prendre des clients. C'est une grève illimitée. Nous resterons là tant que le gouvernement n'aura pas décidé de neutraliser cette application qui constitue une concurrence déloyale", a dit Didier Gouzot, président du syndicat des artisans taxis de Toulouse et de la Haute-Garonne.
A Strasbourg, les chauffeurs de taxi ont été reçus par le préfet.
"Nous sommes en face d'une provocation permanente (d'Uber) en face de laquelle il n'y a qu'une seule réponse possible : la fermeté absolue pour systématiquement saisir les véhicules des contrevenants", a dit à BFM TV le PDG des Taxis G7, Serge Metz.
"Nous voulons les empêcher de prendre des clients. C'est une grève illimitée. Nous resterons là tant que le gouvernement n'aura pas décidé de neutraliser cette application qui constitue une concurrence déloyale", a dit Didier Gouzot, président du syndicat des artisans taxis de Toulouse et de la Haute-Garonne.
A Strasbourg, les chauffeurs de taxi ont été reçus par le préfet.
"Nous sommes en face d'une provocation permanente (d'Uber) en face de laquelle il n'y a qu'une seule réponse possible : la fermeté absolue pour systématiquement saisir les véhicules des contrevenants", a dit à BFM TV le PDG des Taxis G7, Serge Metz.
Une disposition de la loi Thévenoud interdit la mise en relation de clients avec des chauffeurs non enregistrés pour des prestations de transport payantes, sous peine de deux ans de prison et 300.000 euros d'amende.
Uber juge cette disposition contraire à la liberté d'entreprendre et a obtenu mercredi de la Cour de cassation que la question soit transmise au Conseil constitutionnel.
Celui-ci doit se prononcer sur la conformité à la Constitution de l'interdiction de l'offre payante de transport entre particuliers UberPOP.
Uber juge cette disposition contraire à la liberté d'entreprendre et a obtenu mercredi de la Cour de cassation que la question soit transmise au Conseil constitutionnel.
Celui-ci doit se prononcer sur la conformité à la Constitution de l'interdiction de l'offre payante de transport entre particuliers UberPOP.
(Emmanuel Jarry, avec Jean-François Rosnoblet à Marseille, Gilbert Reilhac à Strasbourg et Johanna Decorse à Toulouse, édité par Yves Clarisse)
3 Commentaires
Anonyme
En Juin, 2015 (09:15 AM)Tambah
En Juin, 2015 (10:50 AM)François Le Français
En Juin, 2015 (15:14 PM)Ferme ta gueule....tu ne sais absolument pas de quoi tu parles Fdp !
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