Alors que les forces irakiennes fédérales et kurdes s'apprêtent à lancer, ce jeudi 20, plusieurs attaques autour de Mossoul, des chefs du mouvement terroriste Etat islamique ont quitté la ville.
"Nous avons vu du mouvement (...) il y a des indications que des responsables de l'EI ont quitté la ville et ce sont des combattants étrangers qui resteront et combattront" a affirmé le général américain Gary Volesky depuis Bagdad. Il a également expliqué: "c'est difficile pour eux de se mêler à la population locale. Nous disons aux soldats de l'EI que leurs chefs les abandonnent".
Ce jeudi, une réunion d'une vingtaine de ministres des Affaires étrangères se tient à Paris. Ce groupe de travail à laquelle va se joindre l'Iran, alliée de Bagdad, a pour but d'organiser l'avenir politique de la deuxième ville d'Irak.
François Hollande a déclaré lors de cette réunion de haut niveau pour la stabilisation de Mossoul: "Nous ne pouvons pas admettre qu'il puisse y avoir simplement comme réussite une évaporation de ceux qui étaient à Mossoul vers d'autres lieux où ils pourraient là encore mener des actions".
Le chef d'état-major russe a déclaré à propos de l'exode des djihadistes qui fuit l'Irak pour la Syrie: "il ne faut pas chasser les terroristes d'un pays à l'autre, mais les détruire sur place".
Les quelque 3.000 ou 4.000 djihadistes présents dans la ville de Mossoul empêchent les civils de fuir. Seuls quelques milliers de civils sur environ 1,5 million ont d'ores et déjà réussi à sortir de la deuxième ville d'Irak pour se réfugier dans le centre d'aide de la province de Hassaké. Mezkin Ahmed, conseillère de l'administration kurde a alors affirmé:"Nous avons établi un centre d'accueil à la frontière. Il y 'en a déjà 6.000 ( réfugiés dans le centre, NDLR) et environ 3.000 autres attendent de franchir la frontière (...) C'est une opération humanitaire. Nous avons-nous aussi subi Daech, par exemple à Kobané, et c'est notre devoir (d'aider les réfugiés, NDLR)".
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