Au Sommet mondial des jeunes leaders à New York où il est présent, le chef de l’État, qui a pris la parole hier, a assuré qu’il va présenter les requêtes des jeunes auprès du G8 et lors du prochain Sommet de l’Union africaine.
Le président de la République, Me Abdoulaye Wade, à l’entame de son discours prononcé hier à New York, lors du Sommet mondial des jeunes leaders, a rappelé la marginalisation qu’avaient subie les femmes et les jeunes, durant l’évolution de l’Humanité. Un état de fait qui explique son choix d’être à côté des femmes et des jeunes. « Ce Sommet mondial des Jeunes Leaders est donc un acte de foi dans un avenir où les jeunes, dans le respect de leur spécificité et des exigences de leur éducation qui les prépare à prendre la relève, joueront leur rôle en tant que composante sociale à part entière », a souligné le président de la République. Selon lui, « il s’agit d’entendre les voix des adultes de demain qui représentent, selon les estimations des Nations Unies, un quart de la population mondiale ».
« Je voudrais réitérer ici la disposition du Sénégal à accueillir le siège de la Fondation panafricaine des Jeunes Leaders comme le souhaite l’Organisation des Nations Unies », a-t-il annoncé.
En tant que parrain du Sommet, le président Wade a tenu à rappeler également la politique de son gouvernement en direction de la jeunesse, au niveau des institutions, se traduisant par une approche stratégique, fondée sur une politique de promotion des jeunes à des postes de responsabilité. Dans le domaine de l’éducation, notre stratégie de développement repose sur notre option de faire de la ressource humaine que constitue la jeunesse le facteur principal de notre développement accéléré et à long terme, a indiqué le président de la République. En soulignant que 40% du budget du pays étaient consacrés à l’éducation, à côté de la moyenne africaine qui représente 13% et l’objectif du continent qui est de 20% en 2015.
Par ailleurs, tous les étudiants sénégalais bénéficient d’une bourse ou d’une aide ». « De plus, à la base du système éducatif se trouve la Case des Tout-Petits qui accueille des enfants de 0 à 6 ans, popularisant ainsi l’enseignement préscolaire jusque-là accessible seulement aux couches sociales aisées », a-t-il souligné.
« Aujourd’hui, avec 244 unités, la Case des Tout-petits poursuit son implantation en milieu urbain et rural », a précisé le chef de l’État. La modernisation de l’enseignement religieux avec les « daaras » (écoles coraniques) modernes, qui accueillent 800 000 enfants, ou encore la construction de l’Université du Futur africain, sont à noter. « Nous espérons réussir ainsi un double pari : offrir à nos jeunes la chance de poursuivre leurs études dans leur environnement socio-affectif et lutter plus efficacement contre la fuite des cerveaux », a-t-il poursuivi.
Le président de la République a aussi précisé, évoquant le programme des Vacances citoyennes, que « l’approche participative et la responsabilisation des jeunes doivent conduire non seulement à leur nomination à des postes de responsabilité, mais également à leur implication à la base dans la gestion des affaires de la cité ».
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