Ulcérée par un parallèle fait selon elle entre son parti et l'Etat islamique, Marine Le Pen a publié mercredi sur son compte Twitter des photos représentant des exécutions imputées à l'EI pour illustrer ce que représente cette organisation, une initiative dénoncée par le gouvernement.
Le Premier ministre Manuel Valls a réagi, également via Twitter, en estimant que la diffusion de ces images "monstrueuses" constituait "une faute politique et morale" de la part de Marine Le Pen, qualifiée d'"incendiaire du débat public".
Lors de la séance des questions au gouvernement à l'Assemblée nationale, Bernard Cazeneuve a également condamné la publication de ces photos, qui représentent à ses yeux "une abjection, une abomination et une véritable insulte pour toutes les victimes du terrorisme, pour toutes celles et tous ceux qui sont tombés sous le feu et la barbarie de Daech.
Le Premier ministre Manuel Valls a réagi, également via Twitter, en estimant que la diffusion de ces images "monstrueuses" constituait "une faute politique et morale" de la part de Marine Le Pen, qualifiée d'"incendiaire du débat public".
Lors de la séance des questions au gouvernement à l'Assemblée nationale, Bernard Cazeneuve a également condamné la publication de ces photos, qui représentent à ses yeux "une abjection, une abomination et une véritable insulte pour toutes les victimes du terrorisme, pour toutes celles et tous ceux qui sont tombés sous le feu et la barbarie de Daech.
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Il a précisé avoir demandé à la plate-forme Pharos, qui relève de la direction centrale de la police judiciaire et gère les signalements de contenus illicites sur internet, de se saisir du dossier.
"J'ai tout simplement demandé, conformément à ce que sont les procédures en vigueur, que la plate-forme Pharos de la direction centrale de la police judiciaire puisse se saisir de cette affaire comme elle le fait à chaque fois que ces photos sont diffusées, de manière à réserver toutes les suites qui doivent l'être", a déclaré le ministre de l'Intérieur.
Intervenant sur Europe 1, la présidente du Front national a vivement réagi. "Ils ont complètement perdu la raison. Il va me poursuivre pour quoi ? Pour diffamation à l'encontre de Daech ?".
Il a précisé avoir demandé à la plate-forme Pharos, qui relève de la direction centrale de la police judiciaire et gère les signalements de contenus illicites sur internet, de se saisir du dossier.
"J'ai tout simplement demandé, conformément à ce que sont les procédures en vigueur, que la plate-forme Pharos de la direction centrale de la police judiciaire puisse se saisir de cette affaire comme elle le fait à chaque fois que ces photos sont diffusées, de manière à réserver toutes les suites qui doivent l'être", a déclaré le ministre de l'Intérieur.
Intervenant sur Europe 1, la présidente du Front national a vivement réagi. "Ils ont complètement perdu la raison. Il va me poursuivre pour quoi ? Pour diffamation à l'encontre de Daech ?".
Marine Le Pen, qui a expliqué refuser que ses "sept millions d'électeurs" soient comparés à "des barbares, des criminels et des assassins", a ajouté: "Il (Cazeneuve) peut lancer toutes les polices du monde à mes trousses, jamais je ne laisserai insulter de cette manière les électeurs du Front national".
Trois clichés de mises en scène d'exécution, dont l'une par décapitation, assortis du commentaire "Daech, c'est ça !" ont été publiés dans la matinée sur le fil Twitter de Marine Le Pen.
Ces photos accompagnaient un message dénonçant un "dérapage inacceptable" et des "propos immondes" tenus sur RMC lors de l'émission de Jean-Jacques Bourdin.
Le spécialiste de l'islam Gilles Kepel avait un peu plus tôt déclaré sur BFM TV et RMC que le groupe djihadiste et la formation d'extrême droite étaient très différents mais qu'ils puisaient à une source commune, le manque de perspectives offertes aux jeunes.
"Ce n'est bien sûr pas la même chose. Mais ce sont deux phénomènes (...) qui se ressemblent, parce que dans les deux cas, on est dans une société dans laquelle il y a une inclusion qui est de plus en plus faible", a dit l'universitaire.
Trois clichés de mises en scène d'exécution, dont l'une par décapitation, assortis du commentaire "Daech, c'est ça !" ont été publiés dans la matinée sur le fil Twitter de Marine Le Pen.
Ces photos accompagnaient un message dénonçant un "dérapage inacceptable" et des "propos immondes" tenus sur RMC lors de l'émission de Jean-Jacques Bourdin.
Le spécialiste de l'islam Gilles Kepel avait un peu plus tôt déclaré sur BFM TV et RMC que le groupe djihadiste et la formation d'extrême droite étaient très différents mais qu'ils puisaient à une source commune, le manque de perspectives offertes aux jeunes.
"Ce n'est bien sûr pas la même chose. Mais ce sont deux phénomènes (...) qui se ressemblent, parce que dans les deux cas, on est dans une société dans laquelle il y a une inclusion qui est de plus en plus faible", a dit l'universitaire.
(Simon Carraud et Myriam Rivet, édité par Guy Kerivel)
2 Commentaires
Anonyme Harouna
En Décembre, 2015 (12:59 PM)La France
En Décembre, 2015 (21:07 PM)Participer à la Discussion