Emmanuel Macron a mis en garde vendredi à mots couverts l‘Iran et l‘Arabie saoudite contre toute ingérence dans les affaires intérieures du Liban et exhorté le Hezbollah libanais à la neutralité face aux crises régionales. Le président français ouvrait à Paris la réunion du groupe international de soutien au Liban (GISL), décidée après la crise provoquée par la démission surprise le 4 novembre du Premier ministre libanais Saad Hariri, qui est revenu formellement sur sa décision mardi à la faveur d‘un accord de gouvernement avec le Hezbollah chiite, soutenu par Téhéran, sur le principe de “dissociation” des conflits régionaux.
“La crise qui vient de se produire tient à des facteurs internes mais elle tient aussi à des tensions régionales qui pèsent sur un pays auquel nous tenons tous beaucoup”, a dit le président français. “Pour que le Liban soit protégé de ces crises, il est primordial que l‘ensemble des parties libanaises et l‘ensemble des acteurs régionaux respectent le principe cardinal de non-ingérence”, a-t-il souligné.
“La réunion d‘aujourd‘hui doit manifester la volonté de la communauté internationale de voir la politique de dissociation des conflits régionaux effectivement mise en oeuvre par tous dans le pays”, a-t-il dit. “C‘est le coeur de l‘engagement du gouvernement libanais, pris par toutes les composantes de ce cabinet d‘entente nationale, Hezbollah compris : la non-ingérence dans les conflits de la région.”
Sophie Louet, édité par Yves Clarisse
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En Décembre, 2017 (11:30 AM)Anonyme
En Décembre, 2017 (11:36 AM)Anonyme
En Décembre, 2017 (14:30 PM)Participer à la Discussion