L'Europe a joué un rôle "honteux" et "horrifiant" dans les retours forcés. C'est le résultat de l'enquête d'Amnesty International.
"Personne ne vous cherchera". Tel est l'intitulé du rapport qui met à nu des violations commises pendant une décennie contre les réfugiés et les migrants.
Des atrocités qui se sont déroulées sans relâche dans les centres de détention libyens au cours des six premiers mois de 2021, malgré les promesses répétées d'y remédier.
Des violations déchirantes, voire sexuelles, ont été perpétrées sur des hommes, des femmes et des enfants arrêtés au moment de la traversée de la mer Méditerranée.
Selon le rapport, depuis fin 2020, la Direction libyenne de lutte contre la migration illégale (Dcim), un département du ministère de l'Intérieur, avait légitimé les abus en intégrant deux nouveaux centres de détention sous sa structure où des centaines de réfugiés et de migrants avaient été victimes de disparitions forcées au cours des années précédentes par des milices.
Pis, des survivants de cette horreur ont déclaré que des gardes violaient des femmes et les soumettaient à des violences sexuelles, notamment en les forçant à avoir des relations sexuelles en échange de nourriture ou de liberté.
3 Commentaires
Reply_author
En Juillet, 2021 (21:20 PM)Mustapha Hihihihi
En Juillet, 2021 (08:04 AM)Participer à la Discussion