De nombreuses routes de France étaient bloquées jeudi matin par les éleveurs insatisfaits du plan d'urgence annoncé mercredi par le gouvernement et que le président François Hollande vient défendre à Dijon (centre-est) devant les responsables agricoles.Après l'ouest, c'est au tour du centre et du centre-est d'être particulièrement touchés par les barrages de tracteurs, une forme de protestation pénalisante pour l'économie du pays et pour le tourisme, en période de départs en vacances. Les trois principaux points d'entrée de Lyon, la deuxième agglomération du pays, étaient ainsi bloqués par des barrages de tracteurs et les syndicats agricoles FNSEA et Jeunes Agriculteurs ont annoncé que le mouvement allait se poursuivre dans la journée.
Nouvelles actions "à prévoir"
Et le président du puissant syndicat d'agriculteurs FNSEA Xavier Beulin a déjà indiqué sur la radio Europe 1 jeudi matin que de nouvelles actions étaient à prévoir "dans les deux ou trois jours qui viennent". Le mouvement a pris aussi d'autres formes, comme à Brive-la-Gaillarde (centre) où quelque 200 éleveurs et agriculteurs ont déversé dans la nuit du lisier devant plusieurs supermarchés et fournisseurs de restaurants.
Rapport
La grande distribution est considérée par les éleveurs comme la principale responsable du faible cours de leurs productions. Le rapport du médiateur désigné par le ministère de l'Agriculture pour faire la lumière sur les prix de la viande, rendu public mercredi, met aussi en cause les abattoirs qui ont freiné les hausses de prix demandées par les éleveurs.
Et le président du puissant syndicat d'agriculteurs FNSEA Xavier Beulin a déjà indiqué sur la radio Europe 1 jeudi matin que de nouvelles actions étaient à prévoir "dans les deux ou trois jours qui viennent". Le mouvement a pris aussi d'autres formes, comme à Brive-la-Gaillarde (centre) où quelque 200 éleveurs et agriculteurs ont déversé dans la nuit du lisier devant plusieurs supermarchés et fournisseurs de restaurants.
Rapport
La grande distribution est considérée par les éleveurs comme la principale responsable du faible cours de leurs productions. Le rapport du médiateur désigné par le ministère de l'Agriculture pour faire la lumière sur les prix de la viande, rendu public mercredi, met aussi en cause les abattoirs qui ont freiné les hausses de prix demandées par les éleveurs.
Soutien aux éleveurs
Le gouvernement a débloqué mercredi 600 millions d'euros pour soutenir les éleveurs pris à la gorge par la baisse des prix de leurs productions. Il a aussi fait appel à la "responsabilité" des abatteurs et distributeurs pour appliquer un accord prévoyant la hausse progressive des prix accordés aux éleveurs, un appel réitéré jeudi matin par le Premier ministre Manuel Valls. Le Premier ministre Manuel Valls a par ailleurs annoncé la "généralisation" de "l'approvisionnement local" en viande dans les restaurations collectives d'Etat.
Le gouvernement a débloqué mercredi 600 millions d'euros pour soutenir les éleveurs pris à la gorge par la baisse des prix de leurs productions. Il a aussi fait appel à la "responsabilité" des abatteurs et distributeurs pour appliquer un accord prévoyant la hausse progressive des prix accordés aux éleveurs, un appel réitéré jeudi matin par le Premier ministre Manuel Valls. Le Premier ministre Manuel Valls a par ailleurs annoncé la "généralisation" de "l'approvisionnement local" en viande dans les restaurations collectives d'Etat.
3 Commentaires
From Zion
En Juillet, 2015 (10:02 AM)Deug Kaani
En Juillet, 2015 (10:38 AM)Anonyme
En Juillet, 2015 (13:23 PM)Participer à la Discussion